Pour Bellamy, l'Islam se révèle la véritable menace

Un revirement intéressant de la part de François-Xavier Bellamy, qui naguère ne maniait les termes d'islam et d'immigration qu'avec une infinie précaution. Un signe que le vent tourne ?

Source [Le Figaro] Le député au Parlement européen estime que la véritable menace qui pèse aujourd’hui sur la République et sur la France, «c’est la progression de l’islamisme».

Le projet de loi confortant le respect des principes républicains, «manque malheureusement complètement sa cible», a déploré François-Xavier Bellamy mardi sur le plateau du «Talk Le Figaro». «Vous avez un professeur de l’enseignement public qui est décapité en pleine rue au cri d’“Allah akbar”, pour un cours sur la liberté d’expression, et il faudrait restreindre la liberté d’enseignement en famille? Ça n’a aucun sens», a fustigé le député européen. Il pointe aussi la succession d’attentats perpétrés sur le sol français ces dernières années, causant plus de 260 morts et qui a fait près d’un millier de blessés.«Mais il faudrait mieux contrôler les paroisses catholiques? Ça n’a aucun sens», peste-t-il encore. Sa théorie est simple, on commet une confusion complète quand on ne veut pas désigner l’adversaire. Le problème ne vient pas de la relation entre les religions et la République, la véritable menace qui pèse aujourd’hui sur la République et sur la France, «c’est la progression de l’islamisme dans notre pays». Pour lui, il ne s’agit donc pas d’un problème de titre de loi, mais surtout d’une question de fond: «Cette loi est liberticide pour des Français qui ne posent aucun problème» juge-t-il.

Un contreprojet était présenté mardi par le groupe LR devant le Parlement. «Nous ne sommes pas là seulement pour nous opposer, mais pour dire ce que nous voudrions proposer pour la France», appuie le Républicain, persuadé que ce sujet est «presque le seul» conditionnant notre avenir avec la question de l’Éducation. Cependant, poursuit-il, «il est certain qu’une loi ne peut pas suffire». Enseignant la philosophie, il juge fondamental de «mener un combat culturel, intellectuel et surtout un combat éducatif». Il se demande même dans quelle mesure, «cette agitation législative» est utile, dans le sens où la priorité fondamentale, «est d’abord de faire appliquer la loi, partout sur le territoire de la République».

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