Mort de Thomas : la maire de Romans-sur-Isère demande que le racisme anti-blanc soit réévalué par un juge

Source [Valeurs actuelles] : Selon la maire de Romans-sur-Isère Marie-Hélène Thoraval, la justice devrait de nouveau évaluer si la mort de Thomas peut être liée à du racisme anti-blanc. Un terme qui ne doit d’ailleurs pas être “un vilain gros mot”.

Plus d’un mois après la mort de Thomas à Crépol, l’enquête se poursuit. Neuf personnes sont mises en examen. Pour l’heure, la justice n’a pas reconnu le caractère de racisme anti-blanc dans le décès du jeune homme, et ce, alors que sa famille le réclame. Des témoins relatent pourtant une volonté des agresseurs de venir à Crépol pour « taper du blanc ». D’autres auraient entendu un ami de Thomas dire qu’il voulait « se faire du bougnoule ».

 

Racisme anti-blanc, « un vilain gros mot » ?

Pour la maire de Romans-sur-Isère Marie-Hélène Thoraval, « c’est au juge d’apprécier » cette éventualité. L’édile, menacée de mort depuis le drame, a estimé que retenir le caractère raciste dans la mort de Thomas permettrait de « l’objectiver », a-t-elle déclaré à BFMTV ce mercredi 3 janvier. Avant de déplorer : « Mais finalement, ça a l’air d’être un vilain gros mot de parler de racisme anti-blanc. » Marie-Hélène Thoraval a appelé à « arrêter les tabous » : « Ce n’est pas avec les tabous que l’on construit une société. »

Auprès de BFMTV, la maire divers droite a réfuté l’idée qu’il y aurait « deux France » qui s’affrontent. « Il y a seulement une frange de la population française qui refuse d’en adopter les principes, les devoirs », a-t-elle expliqué. Marie-Hélène Thoraval a poursuivi : « Je ne vois pas pourquoi on devrait supporter cela. Soit on est Français, soit ça ne vous convient pas et à ce moment-là, il ne faut surtout pas rester. »

Lire la suite