Mal aimé, je suis le mal aimé…

Source [Causeur] : Plutôt que réellement impopulaire, le président Macron demeure singulier et insaisissable.

 

D’abord, il convient d’admettre que la personnalité d’Emmanuel Macron est trop riche, trop complexe et trop équivoque pour qu’on ne se penche pas sur elle, qu’elle en vaut la peine et qu’on ne saurait la réduire à la caricature que certains esprits partisans en font. C’est, à chaque émission des Vraies Voix à Sud Radio, ma principale controverse – outre qu’elle est socialiste et que je ne le suis pas – avec mon amie Françoise Degois qui cherche obstinément à me démontrer qu’Emmanuel Macron est un président médiocre, tout d’une pièce, et que je me trompe en lui prêtant une profondeur qu’il n’a pas. Pourtant, je continue à penser que mon approche n’est pas absurde qui le gratifie d’une singularité sur laquelle il est passionnant de réfléchir.

Loin d’être notre président le plus impopulaire…

Cette analyse impose que le sens de la nuance existe, et qu’on sache distinguer entre la notion d’impopularité politique et l’hostilité humaine à l’égard d’un caractère ou d’attitudes pour lesquelles on n’éprouverait aucune empathie. Car, à la question qui interrogerait sur le président de la République le plus impopulaire de la Ve République, l’évolution des sondages et leurs fluctuations font apparaître qu’ Emmanuel Macron n’est de loin pas le plus mal loti et que par exemple Nicolas Sarkozy et François Hollande ont connu des baisses beaucoup plus vertigineuses. Le président actuel s’en tient, au niveau politique, à un capital solide et persistant qui démontre la réalité de soutiens apparemment inébranlables.

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