Source [L'incorrect] Nous ne pouvons que vous recommander le livre « La familia grande », de Camille Kouchner, déjà évoqué par notre confrère Gabriel Robin. Vu son contenu nous avons néanmoins décidé d’y revenir, elle y décrit parfaitement les relations incestueuses qui ont marquées sa jeunesse. Relations incestueuses au sens propre avec le viol de son frère par son beau-père, ponte de la gauche germanopratine. Mais aussi au sens figuré par les relations croisées qu’ont les protagonistes adultes du récit. Ainsi, le lecteur découvre ébahi un petit monde de grands bourgeois d’extrême-gauche qui passent sans aucun scrupules et en quelques années de Castro et Mao aux entreprises du CAC40 et aux postes dans les ministères de François Mitterrand.
Camille Kouchner est la fille de Bernard Kouchner et d’Evelyne Pisier, intellectuelle de gauche et prof à Sciences-Po qui fut la maîtresse de Fidel Castro (sic) à l’époque où elle et Bernard militaient dans les rangs des étudiants communistes. Kouchner eut aussi une relation avec sa belle-sœur Marie-France Piser, actrice et égérie du cinéma d’auteur français, les deux sœurs sont « partageuses » comme l’explique l’auteur. L’actrice, omniprésente dans le livre, eut aussi une liaison avec Daniel Cohn-Bendit peu après Mai 68. Elle se maria avec Georges Kiejman (avocat de Mitterrand) avant finalement de s’établir avec Thierry Funck-Brentano, un des dirigeants de Lagardère et cousin d’Oliver Duhamel, non sans abandonner ses convictions de gauche.
Après la séparation entre Evelyne Piser et Bernard Kouchner, décrit comme un père absent et colérique, Evelyne se met en couple dans les années 80 avec Olivier Duhamel, un brillant universitaire très ancré à gauche (il a écrit un livre sur Allende) qui hantera les facultés, journaux et plateaux de télé pendant les décennies suivantes. C’est à ce moment, alors que Camille a 8-9 ans que le livre plonge dans le sordide.
Dans leur maison de vacances de Sanary-sur-Mer, les anciens 68ards ont abandonné leurs idées révolutionnaires et n’ont gardé de l’esprit de Mai qu’un libertarisme sexuel débridé, seul véritable ciment idéologique de cette clique. Nous sommes pris de vertiges en lisant la description de l’ambiance qui y règne et en imaginant qu’une trentaine d’enfants au minimum y séjournent à chaque vacances (l’endroit est gigantesque). Oliver Duhamel, exhibitionniste patenté dont on apprendra bientôt qu’il est aussi un pédophile bisexuel, ne se gêne pas pour caresser les femmes de ses invités devant sa fille, pourquoi se dérangerait-il après tout ? Sa propre femme est d’accord. Recevant tout le gratin du gauchisme universitaire, dont des ministres socialistes, qui se convertit vite au libéralisme mitterrandien, il n’hésite pas à s’exhiber nu devant les enfants et les incite à faire de même. Photographe amateur, il tapisse les murs de la maison des photos des corps nus des invités et de leurs enfants.
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