Source [Causeur] Sans grande surprise, la rectitude politique a atteint des sommets inégalés en 2019, mais son règne sera ébranlé en 2020. Des Blancs souhaitent maintenant rompre avec la «blanchité», des hommes avec la «masculinité toxique», tandis que des homosexuels de gauche flattent des islamistes fanatisés qui ne souhaitent que leur mort.
Sans grande surprise, la rectitude politique a atteint des sommets inégalés en 2019, mais son règne sera ébranlé en 2020. Des Blancs souhaitent maintenant rompre avec la «blanchité», des hommes avec la «masculinité toxique», tandis que des homosexuels de gauche flattent des islamistes fanatisés qui ne souhaitent que leur mort.
Dans les derniers mois, les bien-pensants n’ont cessé de prêcher contre eux-mêmes, une tendance qui ne pourra que s’accélérer dans la prochaine décennie.
Il existait une époque où le méchant Occident pouvait encore racheter ses péchés. La faute était grave, mais pas tout à fait impardonnable pour ceux qui accepteraient de faire leur mea culpa publiquement. Des indulgences étaient distribuées aux plus motivés, des permis d’autoflagellation permettaient à des intellectuels de continuer leur œuvre en connaissant un certain succès. La morale faisait encore fi des races et des sexes: il suffisait de se ranger à gauche pour voir sa carrière être tamponnée du grand sceau de l’acceptabilité.
Ce régime idéologique a toutefois atteint ses limites en 2019, année durant laquelle plusieurs signes avant-coureurs de cette réalité ont été aperçus dans l’actualité. Au Canada, Justin Trudeau a vu sa morale lui revenir en pleine figure durant l’affaire SNC-Lavalin, lorsqu’il a été accusé d’avoir outrepassé ses pouvoirs pour protéger cette grande entreprise accusée de corruption en Libye. L’affaire a presque failli lui coûter l’obtention d’un second mandat en octobre dernier, le Premier ministre se voyant impliqué dans l’un des grands scandales de corruption de l’histoire canadienne.
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