Elections américaines : un référendum ?

Source [Causeur] Le véritable enjeu des élections américaines: la défense du monde libre.

Il est très difficile de trouver un article favorable à Donald Trump dans la presse française. Il est tout aussi difficile d’y trouver un article décrivant la réalité des États-Unis sous la présidence Trump. Il est plus difficile encore d’y trouver un article décrivant de manière pertinente les enjeux de l’élection qui oppose Donald Trump à Joe Biden ce 3 novembre 2020. 

Dès le moment où Donald Trump a déclaré sa candidature en 2015, l’ensemble des médias français a dépeint Donald Trump de manière négative et insultante. Cela n’a pas cessé depuis. Il importe en ce contexte, de rétablir les faits, rien que les faits.  

Son bilan au bout de quatre ans est très loin d’être aussi négatif que les commentateurs ne le répètent partout. En février 2020, juste avant l’éclosion du Covid-19, les États-Unis étaient dans la meilleure situation économique qu’ils aient connu depuis plus de cinquante ans. L’immigration clandestine était largement jugulée. Les salaires montaient, sans que le pays ne connaisse d’inflation. Les minorités noire et hispanique avaient connu, en trois ans, la plus forte hausse de niveau de vie qu’elles aient connu depuis que ces statistiques existent. Cela explique que la proportion d’Américains qui disent aujourd’hui que leur vie est meilleure qu’il y a quatre ans s’élève à 56%. À la fin de la présidence Obama, en octobre 2012, ce chiffre était bien plus faible, 45 %. Cela explique aussi que Donald Trump va recevoir cette année beaucoup plus de voix de noirs et d’hispaniques qu’en 2016.

En politique étrangère, il a contribué à détruire l’État Islamique en moins d’un an, le terrorisme islamique de masse a quasiment disparu du monde occidental, même si des djihadistes isolés frappent encore comme on a pu le voir encore très récemment en France. Trump a endigué l’Iran des mollahs qui déstabilisait tout le Proche-Orient, il a ouvert les yeux du monde sur la nature hégémonique et oppressive de la Chine, il a enclenché la première avancée fructueuse vers la paix au Proche-Orient depuis bien longtemps : la signature de l’accord entre Israël, le Bahreïn et les Émirats Arabes Unis n’étant qu’une première étape.

La pandémie a frappé les États-Unis comme elle a frappé l’Europe occidentale, et quand les discours de propagande anti-Trump seront dissipés, on verra qu’il a pleinement et efficacement joué son rôle de président pendant la pandémie : il a, conformément à la Constitution des États-Unis laissé la gestion concrète de la situation aux gouverneurs de chacun des cinquante États. Certains ont bien géré la situation, d’autres pas ; ceux qui l’ont très mal gérée sont majoritairement des gouverneurs démocrates.

Tout ce que Trump a accompli a été effectué malgré les obstacles qui ont été mis, jour après jour, sur son chemin, et aussi malgré ce que la gauche américaine est devenue aujourd’hui. Celle-ci n’a plus rien à voir avec ce qu’elle était au temps de Bill Clinton. C’est une gauche beaucoup plus radicale, qui déteste les États-Unis tels qu’ils sont, et qui entend transformer radicalement le pays. Cette gauche a utilisé une stratégie d’infiltration des institutions et l’a menée depuis la fin des années 1960. Elle a pris le pouvoir dans les universités, dans les lycées, dans les médias, dans le monde de la culture, puis dans le parti démocrate dont elle tient désormais les rennes. L’élection de Barack Obama l’a conduite à penser qu’elle pouvait désormais mener la transformation radicale du pays qui n’avait cessé d’être son but. Hillary Clinton devait parachever ce que Barack Obama avait fait et rendre la transformation irréversible. Donald Trump s’est présenté pour contrer ce mouvement. Dès qu’il est apparu qu’il avait une chance d’être élu président, il est devenu pour la gauche américaine l’homme à abattre. Depuis qu’il est président, il est, pour elle, l’ennemi absolu. Et il a contre lui toutes les forces de la gauche américaine, dans tous les secteurs qu’elle contrôle. Tous les médias américains lui sont hostiles, à l’exception partielle de Fox News. Il en va de même pour l’essentiel des enseignants et des célébrités. Le parti démocrate s’est juré de l’abattre, et il est regrettable qu’aucun média en France n’ait parlé des manœuvres frauduleuses menées par l’administration Obama en 2016 pour tenter de le faire chuter : les dessous de l’inexistante « collusion avec la Russie » ressemblent à un mauvais roman d’espionnage, et il en va de même pour ce qui a été appelé, un temps, l’Ukrainegate. La procédure de destitution contre lui a été menée en violation de toutes les règles de droit, et a même suscité l’indignation d’éminents juristes démocrates (cf. Alan Dershowitz).

La désinformation sur la gestion de la pandémie par Trump a atteint les sommets de l’infamie. La désinformation sur ce qu’ont été les émeutes du mois de juin 2020 a été complète et, à ce jour, le parti démocrate n’a désavoué ni le mouvement Antifa ni Black Lives Matter, qui n’est pas une organisation antiraciste, mais un mouvement qui se donne explicitement pour but la destruction des institutions du pays, que la charte de l’organisation décrit comme « structurellement raciste » et « profondément vicié ».

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