source[observatoire de la christianophobie]
Je ne sais pas comment on dit bisounours en flamand, mais je sais qu’un prêtre a le devoir de dire la vérité, la charité étant, bien entendu sauve, encore que je sais trop ce à quoi peut ressembler une charité qui ne serait pas conforme à la vérité et que la plus grande charité c’est de dire la vérité pour que le prochain ne demeure pas dans l’erreur. Le Père belge Germain Dochy se retrouve au cœur d’une polémique qui n’en est pas une. Tout le monde lui tombe sur le paletot : l’institutrice, des parents d’élèves, le diocèse de Bruges… en attendant les ligues de vertu qui ne sont pas moins nombreuses en Belgique qu’en France. Lisez attentivement cet article à l’indignation forcée de 7 sur 7, et dites-moi ce que vous en pensez…
Un prêtre flamand de Kortemark (Flandre occidentale) a tenu des propos polémiques sur le prophète Mahomet et l’islam lors d’une célébration religieuse devant des enfants de sixième primaire. Si les parents se disent choqués, Germain Dochy (77 ans) ne voit pas où est le problème. « N’ai-je plus le droit de dire la vérité ? », s’interroge-t-il.
Alors que les élèves de l’école communale De Kreke, âgés de 11 et 12, répétaient une dernière fois pour leur célébration de la Confirmation, le pasteur a dit tout le bien qu’il pensait de l’islam et de son prophète Mahomet. « Mahomet était un voleur, un meurtrier et un violeur. Il avait 45 femmes, dont la plus jeune avait 9 ans. Et en réalité, l’islam n’est pas une religion », a-t-il lancé.
Les parents, mis au courant par leurs enfants, et l’école se disent choqués par ces propos. L’institutrice qui a été témoin des paroles a fait part de son indignation à la direction de l’établissement.
Actif depuis 52 ans en tant que prêtre, Dochy ne retire rien de ce qu’il a dit. « J’ai raconté aux enfants que Mahomet n’était pas un prophète. Pour l’islam peut-être, mais pas pour nous », renchérit-il dans le Krant van West-Vlaanderen. « Mahomet a mené une vie de débauche et a fait plusieurs guerres. (…) Et puis, il y a l’islam, qui se comporte comme une religion mais qui est en réalité une anti-religion », prolonge-t-il.
Le diocèse de Bruges est au courant de l’affaire et a contacté le prêtre. « Dochy nous a dit qu’il regrettait ses propos et qu’il s’excusait s’il avait pu offenser quelqu’un », a réagi le porte-parole.