Une ouverture facilitée par Pécresse aux LGBT dans les écoles

Source [Le Salon Beige] : Dans notre premier article nous dénoncions la volonté de Valérie Pécresse de financer et de soutenir les myriades d’associations LGBT. Mais cela ne lui suffit pas : elle agit efficacement pour la promotion des minorités LGBT des jeunes en milieu scolaire.

En effet, elle vient défendre son bilan dans le cadre de sa campagne électorale dans un entretien avec le magazine Têtu. Têtu pour ceux qui l’ont oublié c’est ce magazine Trimestriel LGBT+ créé avec le soutien du sulfureux Pierre Bergé. Dans cet entretien, Valérie Pécresse affirme que, si elle est élue en 2022, elle sera une alliée de la communauté LGBT. Et le magazine de préciser qu’ils ont du mal à la croire… car elle serait trop liée à la droite conservatrice, celle « de sens commun ». Mais Valérie Pécresse insiste et elle « affirme avoir toujours appartenu à “la frange progressiste” de la droite ». On pourrait se dire qu’elle va avoir du mal à convaincre car quelques jours avant cet entretien elle annonce dans un entretien au Figaro, le 17 Janvier 2022, vouloir interdire l’écriture inclusive en devenant présidente.

Mais Valérie Pécresse insiste, et pour montrer sa bonne foi, elle affirme avoir

« toujours condamné les politiques LGBT-phobes en Pologne ou en Hongrie. Si elle est élue en 2022, elle assure aussi vouloir ouvrir davantage les établissements scolaires aux associations qui luttent contre les LGBT-phobies. Plus encore, elle promet que la libre détermination du genre fait partie de son ADN. ».

Et c’est bien vrai que Valérie Pécresse peut défendre son bilan pro-LGBT en temps que présidente de la Région Île de France. Elle a déjà bien œuvré pour que les élèves franciliens aient une propagande LGBT+ et caetera dans les établissements scolaires.

Valérie Pécresse est la présidente d’une Région qui est fière d’annoncer que 1,2 million d’euros des 3 millions annuels du budget de subvention de fonctionnement d’Île-de-France Prévention Santé Sida (CRIPS) sont alloués « aux actions de sensibilisation et de lutte contre les discriminations, pour la santé des jeunes, contre les LGBTphobies et pour la prévention sida ». Mais ce n’est pas tout, elle conserve également les subventions données au Centre Hubertine Auclert, ainsi qu’à l’ADRIC. Elle s’est même mise à financer les associations « Genre et Ville », « MAG Jeunes » et « Dans le genre égales » qui interviennent en milieu scolaire pour sensibiliser aux questions de genre. Notons que « Dans le genre égale » œuvre auprès des jeunes à partir d’outils d’éducation populaire à la « déconstruction des stéréotypes de genre » à partir de 11 ans. Et se sert des outils du centre Hubertine-Auclert et travaille en partenariat avec le CRIPS.

Voyons en détail l’efficacité des politiques de Mme Pécresse sur le terrain avec les exemples du CRIPS et du centre Hubertine-Auclert financés par la région.

Le CRIPS, qui a comme premier partenaire financier la Région, a édité en 2021 en partenariat avec l’UNICEF le « cahier engagé » des égalités Hommes-Femmes. Ce cahier est un petit livret rempli de petits jeux afin de faire découvrir et inculquer de manière ludique et naïve une éducation sexuelle libérée à de jeunes adolescents. On y lit que la santé sexuelle est « la possibilité d’avoir des expériences sexuelles sources de plaisir et sans risque. » Ou encore la définition de Transition avec un ajout militant : « OUTrans, association féministe d’auto-support trans, définit le parcours de transition comme « l’ensemble des démarches qu’une personne trans peut effectuer pour s’approcher de son point de confort. » » On y rappelle évidement que : « Les lois Veil et Neuwirth sont actualisées : plusieurs dispositions sont prises dont la suppression de l’autorisation parentale pour l’accès des mineures à la contraception et la création d’une obligation légale pour les établissements scolaires à réaliser 3 séances d’éducation à la sexualité par an, tout au long de la scolarité. » Le jeune lecteur de ce « cahier engagé » trouvera aussi un jeu de « dé-construction du genre » ou encore un exercice de Français sur l’écriture inclusive.

Ces cahiers s’inscrive dans la politique le CRIPS qui explique :

« La lutte contre le sexisme et les stéréotypes de genres commence dès le plus jeune âge […] le CRIPS a développé un ensemble de kits d’activités permettant d’aborder ces thématiques et de déconstruire les stéréotypes. »

La Région île de France ainsi affirme que le CRIPS permet « de toucher près de 120 000 adolescents par an. »

 

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