Ramdam à l’Assemblée nationale

Source [Causeur] : Bancs de l’Assemblée ou bancs de l’école ? Les rappels à l’ordre pleuvent, le 11 octobre, sur les députés : on doit être sage à l’Hémicycle.

 

Il a suffi que je tweete sur Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, en me félicitant d’une attitude d’autonomie et d’indépendance qui me paraissait aller dans le bon sens, pour que la réalité parlementaire du 11 octobre me démente.

Et me fasse comprendre pourquoi le président de la République avait eu raison d’être tellement touché par la défaite de Richard Ferrand, un soutien, un conseiller proche qui pouvait se permettre de tout lui dire. Son expérience et sa personnalité apaisante étaient très utiles à la présidence de l’Assemblée nationale.

Lui présent, il n’y aurait pas eu ce ramdam qui a vu dans la foulée deux rappels à l’ordre avec inscription au procès-verbal et un ministre, en général brillant et solide, Bruno Le Maire, s’abandonner, en pointant du doigt le fautif selon lui, à une indignation ostentatoire, à une demande d’excuses, enfin à un tweet superfétatoire laissant penser qu’il n’avait que cette péripétie dérisoire dans la tête.

Bruno Le Maire a répliqué sur un mode vif mais courtois à un député du Rassemblement National, Alexandre Loubet, qui lui reprochait de ne rien faire contre la désindustrialisation de la France. C’est alors qu’Alexandre Loubet a traité Bruno Le Maire de “lâche”, en le comparant à Dominique de Villepin (dont Bruno Le Maire avait écrit le fameux discours à l’ONU).

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