« Force Catholique » est un mouvement catholique mondial de laïcs d’action et de propositions. Il a pour mission d’étendre le Règne de Dieu parmi les nations. Ses membres sont catholiques et fidèles de l’Église Catholique. Ils ont entendu l’appel de Jésus-Christ à ses disciples : « Allez donc !de toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ;et apprenez leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde . Nous demandons au Saint-Esprit de nous donner la force ,celle de la patience et de la fermeté paisible dans l’épreuve. La Force, c’est la Force de Dieu ,la force de l’Esprit-Saint, la Force de l’Amour.C’est la Force de la Sagesse et de la Providence de Dieu.
La mission d’ évangélisation est la « pointe fine » du mouvement.
Nous savons que Dieu seul peut convertir mais nous pouvons être son instrument. N’ayons pas peur de parler de Dieu et de proposer la foi. Annoncer Dieu, annoncer l’Evangile, est une priorité. Chaque catholique est un disciple missionnaire. Dieu est Amour. Annoncer l’amour de Dieu c’est aimer les autres et les aider à être heureux. (Dieu) Le Christ est la Vérité. Avec Jésus-Christ nous (voulons) souhaitons construire un monde d’amour, plus juste et plus fraternel. Nous voulons que Dieu règne dans nos cœurs et dans les sociétés. Nous recherchons tout ce qu’il y a de vrai, de beau et de bien dans le monde. Nous luttons contre le mal, les pauvretés et les souffrances. Nous œuvrons pour le bien commun en appliquant la loi naturelle, l’enseignement de l’Eglise et sa doctrine sociale. Nous prions Dieu. Nous lui demandons son aide. Nous voulons être la lumière du monde et le sel de la terre. Nous ne céderons jamais sur l’essentiel.
Le mouvement repose sur des fraternités vivant selon les valeurs de l’Evangile et la loi de Dieu, la loi naturelle. Elles ont des actions diverses, qui peuvent être caritatives, ou éducatives, de formation, d’information etc… Certaines fraternités, politiques, préparent leurs membres à exercer le pouvoir lorsque le moment sera venu. Il est urgent de redécouvrir la fraternité, le bonheur d’être ensemble, de s’aimer et d’être unis.
Nous créons des liens entre les fraternités existantes et celles qui sont nouvelles.
Il s’agit de mieux se connaitre, se soutenir et d’agir ensemble dans le même but par des actions communes. Les membres de Fraternité Catholique imprègnent les réalités sociales, politiques et économiques des exigences de la doctrine et de la vie chrétienne. Ils font partie du peuple de Dieu. Se souvenant de la parole de Jésus Christ : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie », ils œuvrent pour la Vérité et pour la Vie. Ils veulent que tous les hommes puissent être heureux. Ils mettent en œuvre les moyens permettant à chacun de connaitre le bonheur. Ils sont au service des autres, solidaires de tous ceux qui souffrent. Ils poursuivent la justice et le bien commun avant leurs intérêts personnels et familiaux. Ils considèrent qu'il faut lutter contre toutes les formes de pauvreté et que la paix dans le monde doit être recherchée et préservée. Ils veulent une culture de vie et non une culture de mort, instaurer le Règne du Christ dans le monde entier, dans les personnes, les familles, les écoles, les lieux de travail, les quartiers des villes, les villages, les régions et les nations.
Nous adhérons aux actes du Concile Vatican II (1962 – 1965), et en particulier à la Constitution Pastorale sur l’Eglise dans le monde de ce temps, appelée : « Gaudium et Spes », La joie et l’Espérance.
Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les nôtres. Nous sommes solidaires des hommes et des femmes de ce temps. Nous dialoguons avec eux dans un climat de respect et d’amour.
Jésus-Christ est venu pour sauver tous les hommes. L’homme doit être considéré dans son unité et sa totalité, corps et âme, cœur et conscience, pensée et volonté. L’homme a été créé à l’image de Dieu. Nous sommes tous frères et sœurs en Jésus-Christ, enfant d’un même Père. Nous voulons instaurer une fraternité universelle, continuer avec l’aide du Saint Esprit, l’œuvre même du Christ, venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité, pour sauver tous les hommes, mais pas pour les juger et les condamner, pour les servir et non pour être servi. Nous aimons tous les hommes et toutes les femmes du monde entier. Nous voulons mieux connaître leurs attentes, leurs besoins, leurs aspirations. Nous devons les comprendre, être en dialogue avec eux.
La méthode de travail est l’ensemble des démarches que suit l’esprit pour découvrir et démontrer la vérité. Nous utilisons la méthode : voir, juger, prier et agir. Nous regardons le monde actuel avec un regard bienveillant. Nous aimons les hommes et les femmes de notre temps. Cela ne nous empêche pas d’être réalistes et de réfléchir avant d’agir.
La fraternité est vécue à la base du mouvement . Nous vivons dans la prière et l’amitié. Nous soutenons nos frères et sœurs victimes de persécutions, en Chine, au Moyen Orient et ailleurs. La Fraternité est un lieu de réflexion, de formation et d'action. Nous formons des communautés fraternelles à l’exemple des premiers chrétiens. Nous retrouvons la foi des origines pour un renouveau. La fraternité rassemble et ne divise pas. Ses membres consacrent leur personne, leur famille et leur pays à la Sainte Vierge Marie. Ils se mettent sous la protection de Saint Michel, le chef des anges et le prince des armées du ciel. Saint Michel apporte un message de paix et d'espérance.
L’apôtre Saint Jacques a écrit : « Mes frères et sœurs, que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi,s’il n’a pas les œuvres ?Cette foi peut-elle le sauver ?...En effet, de même que le corps sans esprit est mort, de même la foi sans les œuvres est morte. »(Jacques 2 ;14-26).
En tant que laïcs catholiques, insérés dans le monde, nous agissons par les œuvres pour faire un monde meilleur, plus juste et plus fraternel. L’œuvre peut être la réalisation d’une maison parentale pour accueillir et soutenir des femmes enceintes qui souhaitent garder leur enfant et refusent l’avortement. Ce peut être des aides et un accompagnement à ceux qui souffrent physiquement et moralement.Ilexiste de nombreuses œuvres possibles. Ce sont souvent les personnes bénévoles qui manquent. Nous essaierons de répondre aux besoins sociaux. Nous agirons avec toutes les personnes de bonne volonté. Nous tendons la main à tous, notamment à nos frères et sœurs chrétiens, protestants et orthodoxes.
Si notre œuvre vient seulement de nous, elle se détruira d’elle-même. Si elle vient de Dieu, personne n’arrivera à la détruire .Nos adversaires risquent de se trouver en guerre contre Dieu.
1 NOTRE ACTION POUR LA VERITE
Nous disons la prière du Notre Père : "Que ton règne vienne". Le règne de Dieu est déjà commencé, parmi nous. C'est un règne d'amour, de justice et de paix. Aimer son prochain, c'est aussi lui faire découvrir la vérité. Jésus-Christ est le seul sauveur et libérateur. Avec la prière que Jésus nous a apprise, nous demandons à Dieu que sa volonté soit faite. En toute chose nous recherchons quelle est la volonté de Dieu . La loi naturelle est la loi éternelle de Dieu pour l’homme. Elle est inscrite dans le cœur de chaque homme car elle est la raison de l'homme lui ordonnant de faire le bien et lui évitant de pécher. Son observance se confond avec le bonheur des hommes. La loi civile doit être conforme à la loi naturelle, seule capable d'assurer le bien commun . L'homme est créé à l'image de Dieu. Vouloir nier sa dimension spirituelle, c'est l'amputer de l’essentiel. Revenons à la vérité sur l’homme, c'est à dire retrouvons la primauté de l’être sur l’avoir, du bien moral sur le bien utile, la primauté de l'homme sur son action. Jésus - Christ apporte à l'homme la liberté fondée sur la vérité. L’Eglise a une compétence unique dans le domaine des normes morales. L’idéologie dominante n'aime pas la notion de vérité. Sous prétexte de pluralisme, de ne pas vouloir imposer son opinion aux autres, Il nous est demandé d'accepter l'inacceptable.
L’Eglise nous donne des exigences éthiques fondamentales auxquelles on ne peut renoncer. Il s'agit du respect de la vie, de la promotion de la famille, de la protection sociale des mineurs et de la libération des victimes des formes modernes d'esclavage. Il s’agit du respect des pauvres, de la défense des faibles, de la protection des étrangers, de la suspicion de la richesse, de la condamnation de la domination exercée par l’argent, de l’impératif de la responsabilité personnelle, de l’exercice de toute autorité comme un service, du renversement des pouvoirs totalitaires. C’est le droit à la liberté religieuse. C’est aussi le développement dans le sens d'une économie qui soit au service de la personne et du bien commun dans le respect de la justice sociale, du principe de solidarité humaine et de la subsidiarité. Les droits de toutes les personnes, de toutes les familles et de tous les groupes et l'exercice de ces droits doivent être reconnus. L’Eglise enseigne le principe de subsidiarité qui consiste à répartir le pouvoir au plus près de ceux qui sont concernés par les décisions à prendre.
Ces exigences éthiques fondamentales sont exposées dans la note doctrinale concernant certaines questions sur l’engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique. Cette note a été publiée le 24 novembre 2002,en la solennité du Christ Roi de l’Univers, par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, représentée par son Préfet le Cardinal Joseph RATZINGER, le futur Pape Benoit XVI .
Nous avons une mission de prophète. Nous agissons avec l'aide de Dieu, de la Sainte Vierge Marie et de tous les Saints du ciel. Nous puisons notre force dans la prière. C’est l'heure de Marie. Elle parle au monde et aux familles. Nous lui demandons de prier pour nous maintenant et à l'heure de notre mort. N’ayons pas peur. Jésus a dit "Voici que je vous envoie comme des brebis au milieu des loups ; montrez-vous donc malins comme les serpents et candides comme les colombes."
L'avenir , on ne le subit pas, on le fait. Un grand nombre de catholiques ne semble pas tenir dans la vie sociale leur place normale ni posséder l'autorité qui convient à ceux qui détiennent la vérité. Cela peut être attribué à la lenteur et à la timidité des bons qui s'abstiennent de résister ou résistent avec mollesse de sorte que les adversaires de l'Eglise en tirent un surcroit de témérité et d'audace. Que les fidèles comprennent qu'il leur faut lutter avec courage et opiniâtreté avec l’aide de Dieu. Nous voulons rassembler et non diviser. Nous n'avons pas peur des persécutions. Jésus-Christ nous a prévenus : "vous serez haïs de tous à cause de mon nom, mais celui qui aura tenu jusqu'au bout, celui -là sera sauvé" (Matthieu 10; 22).Avec le christ, nous sommes sûrs de la victoire finale. Il nous dit : "Gardez courage, j'ai vaincu le monde" (Saint Jean 16,33).
2 NOTRE LUTTE CONTRE LE MAL
La racine du mal, c’est l’orgueil, le refus de Dieu, l’oubli du péché originel.
Notre vocation de prophète nous oblige à agir, à parler. Ceux qui se taisent se rendent complices du mal .Le mal doit être combattu. Les hommes se sont détournés de la vérité pour suivre des idéologies perverses et de fausses religions. Ils ont prétendu trouver une explication de l'homme et du monde en dehors de Dieu. Ils se sont révoltés contre Dieu. Ils ont refusé de l’adorer et de le servir. Ils ont semé la haine et la mort. Les ténèbres se sont opposées à la lumière. Les sociétés sont attaquées par le poison idéologique qui les détruit. Le catholique est favorable au progrès pour le bien de l’homme. Il n'est ni conservateur ni progressiste, ni libéral libertaire, ni de droite ni de gauche. Il sait que l'Eglise catholique détient la vérité. Il conduit sa vie selon la vérité de Jésus- Christ. Il ne peut adhérer à des idéologies qui nient l’existence de Dieu et la dimension spirituelle de toute personne humaine. Les idéologies sont contraires au bien commun. Elles se dissolvent dans leur propre vacuité pour s’envoler, telles des feuilles mortes, dans le vent de l’histoire. Elles déconstruisent et nous, nous construisons. Elles coupent l’homme de ses racines et, nous, nous retrouvons nos racines chrétiennes. Le catholique suit l'enseignement de l'Eglise et notamment sa doctrine sociale. L’Eglise a une compétence unique dans le domaine des normes morales. Son message est prophétique.
3 LE SPIRITUEL ET LE TEMPOREL
Jésus - Christ règne dans nos cœurs. Mais il doit régner aussi sur le monde, occuper la première place dans la société, dans nos famille et dans les nations. Il règne en inspirant les lois, en sanctifiant les mœurs , en éclairant l'enseignement , en dirigeant les conseils , en réglant les actions des gouvernements comme des gouvernés.. Jésus - Christ a dit : " le royaume est parmi vous ". (Saint Luc 17 ; 20 - 25). Les nations doivent être chrétiennes dans leurs institutions, dans leurs mœurs, dans leurs lois, dans leur culture. est un royaume d’amour, de justice, et de paix. Dans une société chrétienne, le pouvoir civil est uni à l'Eglise.
Le Pape Pie XI a institué la fête du Christ Roi par son encyclique « Quas Primas » du 11 décembre 1925.Le sous-titre est : « Sur la Royauté Sociale de Jésus-Christ ». Il voulait lutter contre le laïcisme qui prétend organiser la vie sociale comme si Dieu n’existait pas. Le laïcisme engendre l’apostasie et conduit la société à la ruine. Le Décalogue doit être la charte et le fondement de l’Etat.
Le chrétien ne peut faire deux parts dans sa vie : se consacrer intérieurement au Christ par la méditation et la prière et traiter ensuite les intérêts de son Royaume comme d'une réalité ployable au gré des opinions humaines. L’Etat ne peut être constitué et administré en dehors de Dieu, créateur et maître de toutes choses. Il est le fondateur des sociétés humaines. Il les conserve dans l'existence comme il nous y garde. Nous lui devons non seulement un culte privé mais aussi un culte public et social.
L'Eglise a un rôle d’enseignement. Elle possède une doctrine dont le but est le bien de l’homme. C’est autour de la doctrine sociale de l’Eglise que peut se réaliser l’union des catholiques désireux d’agir dans le monde. Il convient de l’étudier avec la volonté de la mettre en œuvre et pénétrer d’esprit chrétien les mentalités et les mœurs, les lois et les structures de leurs communautés de vie.
L’Eglise veut le bien commun. C’est l’ensemble des conditions sociales qui permettent, tant aux groupes qu’à chacun de leurs membres, d’atteindre leur perfection d’une façon plus totale et plus aisée. La loi fondamentale du bien commun, c'est l'amour des autres. Il suppose le respect de la personne humaine en tant que telle, enfant de Dieu créé à son image et à sa ressemblance, unique et irremplaçable. Au nom du bien commun, les pouvoirs publics sont tenus de respecter les droits fondamentaux et inaliénables de la personne humaine. Il en est ainsi du respect de la vie, du droit d’agir selon la droite règle de sa conscience, le droit à la sauvegarde de la vie privée et à la juste liberté, y compris en matière religieuse. Il existe un impératif de justice sociale, la vertu qui fait attribuer à chacun ce qui lui est dû par la communauté et aussi ce qui est dû par chacun à la communauté. Le bien commun implique la paix, c’est-à-dire la durée et la sécurité d’un ordre juste. Il fonde le droit à la légitime défense personnelle et collective.
4 UN MONDE EN DANGER
Le cardinal Karol Wojtyla, futur Saint Jean- Paul II disait le 9 novembre 1976 : "Nous sommes aujourd'hui face au plus grand combat que l'humanité ait jamais vu. Nous sommes aujourd'hui devant la lutte finale entre l'Eglise et l'anti - Eglise, entre l'Evangile et l'anti - Evangile ".
Sœur Lucie, la voyante de Fatima, a écrit que l'affrontement final entre le Seigneur et le régime de Satan portera sur la famille et sur le mariage. Elle ajoutait : "n'ayez pas peur car tous ceux qui travailleront pour le caractère sacré du mariage et de la famille seront toujours combattus et haïs de toute les manières parce que c'est l'affaire décisive». La famille représente l'union du Christ et de l'Eglise.
Satan veut détruire la famille, le mariage, l'Eglise, et la vie.
Sainte Mère Térésa disait en 1994 : " Le plus grand destructeur de la paix dans
le monde d'aujourd'hui c'est l'avortement car c'est une guerre déclarée contre l'enfant, un meurtre pur et simple de l'enfant innocent ».
Le monde est en danger. L'écroulement de la moralité entraine avec lui l'écroulement des sociétés. Tout nous crie actuellement que le monde est au bord de la ruine aussi bien matérielle que morale et spirituelle. Le drame du monde actuel est le rejet de Dieu, le refus de l’adoration et de la dépendance. Le refus de la dépendance conduit à la servitude. Quand Dieu s’efface, les idoles reviennent. Il n'y a qu'une issue : revenir à Dieu. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a que le mal qui existe. Il y a heureusement beaucoup de bien et de belles choses qui se font dans le monde. On n’en parle pas assez Le bien ne fait pas de bruit. Il existe des actes de vraie générosité et de charité désintéressée de personnes croyantes ou non, construisant la cité de Dieu, parfois sans le savoir.
LE JOUR VA BIENTOT SE LEVER
Actuellement nous sommes dans le temps de l’attente, des veilleurs qui attendons
l'aurore. Le jour va bientôt se lever. Nous vivons dans l'espérance d'un jour nouveau et d'une terre nouvelle où fleuriront la justice et la paix.
Les communistes attendent le « grand soir ».Nous, nous attendons le matin du retour du Christ sur la terre et la résurrection des morts.
La crise actuelle du coronavirus nous fait prendre conscience de notre faiblesse et de notre vulnérabilité. Le mal, la souffrance et la mort sont présents dans notre humanité. Ceux qui se croient forts et puissants se rendent compte de leur fragilité. Ce peut être l’occasion d’un retour vers Dieu, notre Père bon et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour pour tous, même pour ceux qui lui désobéissent. Revenons vers l’essentiel, l’amour de Dieu et de nos frères. La fraternité, la solidarité doivent se concrétiser par des actes en toute vérité et en toute humilité.
5 POUR UN RENOUVEAU
La société doit être le porteur et le diffuseur des valeurs éternelles, le vrai, le beau et le bien, dont Dieu est le centre, où la tradition et les coutumes sont des intermédiaires entre l'homme et sa fin. " (Simone Weil).Le goût fort de la vérité qui a fait la grandeur des sociétés chrétiennes demande du caractère , exige de surmonter la peur , la paresse et l'inertie .
La victoire finale est à Dieu et cela se vérifiera grâce à Marie, la femme de la Genèse et de l'Apocalypse. Elle combattra à la tête de l'armée de ses fils et filles contre les forces ennemies de Satan et écrasera la tête du serpent. Dans la détresse,l’homme doit se tourner vers Dieu, le seul Sauveur et se soumettre à sa volonté avec le secours de la Sainte Vierge Marie.
Nous rappelons aux hommes qu’ils sont sur la terre en vue d’autre chose que les satisfactions de la terre. Dieu les a créés pour l’éternité. La vie sur la terre est un passage. Nous sommes des disciples missionnaires.
Par son baptême, le chrétien est prêtre, prophète et roi. Le prophète est le porte-parole de Dieu. Il annonce l’Evangile au cœur du monde par le double témoignage de sa vie et de sa parole. Il annonce la vérité, la justice, les exigences du royaume. Il dénonce la mise à mort des innocents. Comme prêtre, il doit faire de toute son existence une éternelle offrande à la gloire de Dieu. Comme roi, il permet au Christ d’étendre son règne sur le monde, un règne d’amour, de justice et de paix.
Le but de la vie du chrétien est de devenir un saint, engagé dans le monde comme le levain dans la pâte, témoin de l'amour de Dieu pour chaque homme. Nul chrétien ne peut être tranquille tant qu’un seul de ses frères est, quelque part, victime d’une injustice, de l’oppression ou dégradé. Trop souvent les chrétiens ont peur de s'engager. Ils sont paresseux, pusillanimes. Ils manquent de courage. Ils suivent le mouvement ambiant comme des moutons de panurge. Ils n'osent pas dire qu'ils sont chrétiens par peur de déplaire. Ils sont prêts pour toutes les servitudes. Ils n'oseront pas réagir. Ils répètent : " nous ne pouvons pas, nous ne pouvons pas ".D'autre disent " demain, plus tard ". Or le Seigneur nous dit : aujourd’hui, tout de suite, " veillez car vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra ". (Saint Matthieu 24 ; 42 - 51)Le pape Saint Pie X disait : « De nos jours plus que jamais la force principale des mauvais, c’est la lâcheté et la faiblesse des bons et tout le nerf du règne de Satan réside dans la mollesse des chrétiens ».Nous serons jugés sur l'amour que nous aurons donné aux autres et sur le bien que l'on aura fait. Le chrétien ne fuit pas le monde. Sa mission est d’aller à lui. Il retrouve la capacité du non - conformisme , c'est à dire celle de s'opposer à de nombreuses tendances de la culture environnante, aux modes, aux conventions, aux préjugés et aux réflexes imposés aux foules par les caprices du monde. Il est assez courageux pour cesser d’emboiter le pas à la décadence et être capable de se révolter. Nous nous révoltons contre les injustices et les atteintes à la dignité de l’homme. Le combat est à mener en toute humilité, en toute charité et en toute certitude
ANNEXES
ASSOCIATION « FORCE CATHOLIQUE » EXTRAIT DES STATUTS
Article 1 : « Force Catholique » est une association à but non lucratif créée conformément à la loi en vigueur.
Article 2 : « Force Catholique » est un mouvement catholique mondial de laïcs ayant pour objet la gloire de Dieu et le salut du monde. Il a pour mission d’étendre le Règne de Dieu parmi les nations, règne d’amour, de justice et de paix et d’instaurer la Royauté Sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Il regroupe les fidèles laïcs catholiques désireux de participer à la mission de l’Eglise Catholique qui est de porter l’Evangile du Christ comme source d’espérance pour l’homme et de renouveau pour la société.
Il veut apporter à ses membres une aide en vue d’une vie chrétienne fidèle aux exigences de l’Evangile et pour un engagement missionnaire et apostolique.
Les membres de « Force Catholique » sont fidèles à l’Eglise Catholique, en communion avec le Pape et les évêques.
Ils imprègnent les réalités sociales, politiques et économiques des exigences de la doctrine et de la vie chrétienne. Ils veulent faire un tissu social chrétien en se référant au bien commun.
Ils mènent un combat pour la Vérité et pour la Vie en accord avec la loi de Dieu et l’enseignement de l’Eglise, en particulier sa doctrine sociale.
Les membres de « Force Catholique » se regroupent dans des fraternités, lieux de vie fraternelle, de prière, de formation, de réflexion, de propositions et d’action. L’action peut être religieuse, charitable, politique ou culturelle.
Des fraternités politiques sont constituées par ceux qui désirent s’engager dans l’action politique considérée comme une forme éminente de charité.
Il s’agit pour eux d’être au service des autres, solidaires de tous ceux qui souffrent, et de construire un monde plus juste et plus fraternel.
Les fraternités créent des liens entre elles et avec celles qui existent dans le monde pour mieux se connaitre, se soutenir et mener des actions communes.
Les membres de « Force Catholique » consacrent leur personne, leur famille et leur pays à la Sainte Vierge Marie.
Ils se mettent sous la protection de Saint Michel.
L’objet de l’association est développé dans la charte intitulée : « Force Catholique ».
Article 3 : L’association a son siège social à Cherbourg (France) 47 rue de la duché.
Article 4 : La qualité de membre de l’association s’acquiert par l’adhésion aux présents statuts.
Force Catholique Fraternité Bienheureux Pierre Adrien TOULORGE de Cherbourg
Charte de la fraternité
Les membres de la fraternité s’engagent sur les exigences fondamentales suivantes :
1) La fidélité à l’Eglise Catholique, à son enseignement, à sa doctrine sociale.
2) L’amitié entre tous les membres de la fraternité
3) Le respect de la vie humaine depuis la conception de l’enfant jusqu’à la mort naturelle
4) La défense de l’institution du mariage, union d’un homme et d’une femme
5) La défense et la promotion de la famille basée sur le mariage
6) La liberté des parents de choisir l’éducation de leurs enfants
7) La protection sociale des mineurs et de toutes les personnes fragiles
8) La libération des victimes de toutes les formes d’esclavage (prostitution, travail forcé, etc…)
9) L’amour et le respect des pauvres, la défense des faibles, l’accueil des étrangers
10) La condamnation de la domination exercée par l’argent
11) L’impératif de la responsabilité personnelle, le principe de subsidiarité
12) L’exercice de toute autorité comme un service.
13) L’économie au service de l’homme, l’économie sociale de marché
14) Le respect des peuples et des nations, la défense de la patrie : des valeurs communes, un territoire, une langue, une culture, une histoire, un passé, un présent, un avenir communs, des héros et des saints
DES FORCES CATHOLIQUES DANS L’HISTOIRE
L'Histoire nous donne des exemples de forces catholiques.
Les premiers chrétiens vivaient comme des frères, ainsi que cela nous est rapporté par les actes des apôtres (2; 42-46).Ils se montraient assidus à l'enseignement des apôtres, fidèles à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières.
Tous les croyants ensemble mettaient tout en commun. Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens et en partageaient le prix entre tous selon les besoins de chacun. Aussi parmi eux nul n'était dans le besoin. On distribuait alors à chacun suivant ses besoins.
Au Moyen- Age, les moines ont été les bâtisseurs de l'Europe chrétienne. Le plus illustre d'entre eux, Saint Benoit, est le saint patron de l'Europe. Les monastères ont été des ateliers où se forgeaient les âmes des saints, où l'on apprenait la prière, la charité fraternelle, l’humanité, l’exemple des vertus communautaires et où le savoir était tout tourné vers la contemplation. Ils ont imprimé
un mouvement fondamental à la civilisation et à la culture occidentale.
C'est ainsi que l'on peut dire que l'Europe a des racines chrétiennes.
Les moines ont défriché des forêts. Ils ont été à la pointe du
progrès de l’agriculture.
Dans la civilisation médiévale la vie des cités, leur gouvernement, le sacre des rois , les métiers des hommes , leurs coutumes et leurs rites , la contexture des gestes humains qui forme le visage d'une société , tout baignait dans une atmosphère sacrée rappelant sans cesse aux hommes le sens de leur destinée surnaturelle. Il nous faut retrouver cette civilisation chrétienne.
C'est au Moyen Age qu'eurent lieu les croisades. La croisade est un acte de charité fraternelle portant le secours des armes en défense des chrétiens persécutés pour leur foi. Le but des croisades était de délivrer le tombeau du Christ de la main des musulmans et de les empêcher de massacrer les pèlerins chrétiens qui s'y rendaient. Les croisés vivaient la croisade comme un pèlerinage, appelant à un esprit de conversion et de pénitence. Mourir en croisade était assimilé au martyre.
En France en 1793 les vendéens se sont soulevés pour défendre les prêtres réfractaires fidèles au Pape et à l'Eglise, et la liberté religieuse. Ils ont été massacrés par les armées de la république, victimes d'un affreux génocide. Leur martyre a permis la restauration de la liberté religieuse. L'espérance chrétienne était leur force.
Au Mexique en 1926, les Cristéros, soldats du Christ, se sont levés contre un pouvoir politique tyrannique et maçonnique qui persécutait l’Eglise. Leur révolte a été durement réprimée par l’armée. Il y a eu de nombreux martyrs. Le plus jeune d'entre eux, José Luis Sanchez Del Rio, mort à l'âge de 14 ans, a été canonisé le 16 octobre 2016.Le sang des martyrs a été une semence de chrétienté
DES CHEFS D’ETAT CHRETIENS
Nous avons l’exemple de chefs d’Etat et d’hommes politiques chrétiens.
Saint Louis IX, roi de France (1214-1270) considérait que son plus grand honneur était celui d’être devenu enfant de Dieu par le baptême. Il s’agissait pour lui d’accomplir fidèlement la volonté et la Justice de Dieu dans le royaume de France, de promouvoir et de défendre la foi pour le salut des français. Sa politique est fondée sur une morale de paix. Il est attentif à toutes les miséres.Il reçoit des mendiants chez lui et il les sert à sa table. Il a participé à la 8° et dernière croisade.
Saint Ferdinand II, Roi de Castille et de Léon,(1198-1252) est le cousin de Saint Louis. Il a lutté contre les hérésies et contre l’islam. Il recherchait la gloire de Dieu et non la sienne. La veille des batailles, il passait la nuit à prier.
Saint Casimir (1458-1484) a été roi de Pologne. Homme de priére,il accomplit ses fonctions avec conscience et justice. Il se dévouait au service des pauvres.
Saint Thomas More (1478-1535) est le saint patron des responsables de gouvernement et des hommes politiques. Avocat et père de famille il fut chancelier du roi d’Angleterre, Henri VIII .Il défendit l’Eglise Catholique et son enseignement. Il le paya de sa vie. Il écrivit un livre « L’utopie »,un monde idéal.
Le bienheureux Charles d’Autriche (1887-1922) a été empereur d’Autriche du 21 novembre 1916 au 11 novembre 1918.Il était un ami de la paix. Il a soutenu l’initiative de paix du Pape Benoit XV en 1917 pour mettre fin à la guerre.
Gabriel Garcia Moreno (1821-1875) a été le Président de la République de l’Equateur. Il consacra son pays au Sacré Cœur en 1873.Il a voulu instaurer la Royauté Sociale de Notre Seigneur Jésus Christ. Il s’est appuyé sur l’Eglise Catholique avec laquelle il a signé un concordat favorable à celle-ci.
La constitution stipule que la religion catholique est la seule véritable.
LA SITUATION EN FRANCE ET DANS LE MONDE
Le monde est en danger. L'écroulement de la moralité entraine avec lui l'écroulement des sociétés. Tout nous crie actuellement que le monde est au bord de la ruine aussi bien matérielle que morale et spirituelle. Le drame du monde actuel est le rejet de Dieu, le refus de l’adoration et de la dépendance. Le refus de la dépendance conduit à la servitude. Quand Dieu s’efface, les idoles reviennent. Il n'y a qu'une issue : revenir à Dieu. Elle veut supprimer tous les signes de la Les hommes sont conditionnés par l’éducation et les modes que l’on cherche à leur imposer. La classe dominante, mondialiste possède les grands médias qui diffusent une culture de mort et lui servent de moyens de propagande. Elle impose les dirigeants qu'elle finance et manipule. Elle possède les principaux instituts de sondage destinés à manipuler les personnes et à leur faire dire ce qu’elle souhaite. Elle diffuse une culture de mort, une pensée unique. Elle prétend régenter la population mondiale en faisant de la propagande pour l’avortement et les moyens artificiels de contraception et parfois en les imposant Elle prône l’euthanasie. Elle favorise les manipulations génétiques, l’eugénisme, la PMA et la GPA. Elle s'attaque au mariage, union d'un homme et d'une femme, à la famille et aux communautés naturelles. En effet les personnes seules sont plus manipulables. Elle lutte contre le droit des parents d'éduquer librement leurs enfants. Pour elle, les enfants doivent être éduqués par la société et notamment l'école pour leur inculquer l'idéologie dominante, dont la théorie du genre. Elle favorise l'immigration pour détruire les nations, fournir des travailleurs et des consommateurs, détruire la civilisation occidentale et chrétienne. Elle s'attaque aux valeurs du bien du beau et du vrai. Elle prône la libéralisation des mœurs, la liberté sexuelle, la pornographie, la prostitution, la drogue, la musique satanique porteuse de haine, de mépris et de perversion .Elle impose comme œuvres d'art des objets laids et provocateurs. Elle veut faire de chacun un hyper consommateur, hyper connecté et hypernarcissique. Elle favorise les riches et méprise les pauvres. Cette classe s'attaque à l'Eglise Catholique. religion catholique. Elle la tourne en dérision. Elle sème la peur et anesthésie les consciences. En matière économique elle prône le libéralisme et le grand marché mondial, sans Etats et sans frontières. Elle pille les richesses des pays pauvres.
En 1980, lors de son voyage en France, le pape Saint Jean Paul II a posé la question " France, fille ainée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême, à l'alliance avec la sagesse éternelle de Dieu ? "La France est infidèle. Mais il faut garder l'espérance car un jour elle se convertira, ainsi que l'a prédit Marthe Robin en 1936
" La France tombera très bas, plus bas que les autres nations, à cause de son orgueil et des mauvais chefs qu'elle se sera choisis. Elle aura le nez dans la poussière. Il n'y aura plus rien. Mais dans sa détresse elle se souviendra de Dieu. Alors elle criera vers lui et c'est la Sainte Vierge qui viendra la sauver. La France retrouvera alors sa vocation de fille ainée de l'Eglise. Elle sera le lieu de la plus grande effusion de l'Esprit Saint. Elle enverra à nouveau des missionnaires dans le monde entier ".En France, il a été répertorié en 2019 que plus de 220 000 enfants ont été tués dans le sein de leur mère. En fait il y en a beaucoup plus. L’institution du mariage est bafouée avec la légalisation du mariage entre personnes homosexuelles. Le nombre de mariages baisse d’année en année. En 2019,prés de 45% des mariages se sont terminés par un divorce. Les familles ne sont pas soutenues. La natalité n'est pas encouragée. Le taux de fécondité de 1,84 enfant par femme n'assure pas le renouvellement des générations. Il faudrait un taux de 2,05. L'école ne remplit pas son rôle. Beaucoup d'enfants ne savent pas lire et écrire. La langue française est combattue et dénaturée. L'enseignement de l'Histoire est travesti. On impose aux jeunes une éducation sexuelle dévoyée et pernicieuse. L'esclavage existe toujours. Des jeunes filles et des jeunes femmes sont battues et violées avant d'être livrées à la prostitution. De nombreux français vivent sous le seuil de pauvreté ,fixé à 1015 euros par mois, et certains dans la misère. Entre 5 et8,8millions de personnes vivent actuellement sous le seuil de pauvreté. Deux millions de personnes vivent avec moins de 700 euros par mois. Il arrive à certains de ne plus avoir à manger. Ils font appel à des associations caritatives. Plus de 200000 vivent dans des logements indignes ou dans la rue. Le chômage est important. Il ne cesse d’augmenter. Le taux officiel est de 8,1% de la population active au mois de février 2020.La pauvreté et les inégalités ont augmenté ces dix dernières années.
La sécurité publique n'est pas assurée. Les formes de violence se multiplient. Les prisons sont surpeuplées .La justice manque de moyens et commet des erreurs. Les impôts ne cessent d'augmenter. Ils écrasent les plus faibles. La France ne respecte pas son engagement en ce qui concerne l'aide publique au développement des pays pauvres. Elle vend des armes à des pays étrangers. Les armes françaises tuent des victimes innocentes, notamment au Yémen.
La pratique dominicale a chuté. Elle tourne autour de 2% de la population, contre 25% en 1960.Les baptêmes sont passés de 94% à 30% .Un nombre croissant de personnes ne croit plus en Dieu ou ne connait pas Dieu. L’Eglise peine à se faire entendre.
De nombreux jeunes et de personnes appartenant à des classes sociales « populaires » ne fréquentent plus l’Eglise. Pourquoi et comment les faire revenir ?Saint Jean-Marie Vianney, le curé d’Ars disait : « Laissez une paroisse sans prêtre pendant 20 ans ;on y adorera les bêtes. » La principale crise de l’Eglise est la crise des vocations. Jésus disait déjà : « La moisson est abondante mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez le maitre de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »Prier pour les vocations est nécessaire. Souvent les vocations naissent dans les familles chrétiennes et dans les mouvements catholiques de jeunes. Il faut les encourager et ne pas avoir peur de poser aux jeunes la question de la vocation. Du fait de la baisse du nombre de prêtres, des regroupements de paroisses ont eu lieu. Des églises ont été fermées. Des messes ont été supprimées. En ville on a maintenu les messes dans les églises des quartiers les plus riches. Les quartiers populaires ont été délaissés alors que ce sont eux qui avaient le plus besoin de prêtres. A la campagne, des villages entiers ont été délaissés. Cela aboutit aujourd’hui à une église composée essentiellement de bourgeois.
Il est urgent d’aller vers les milieux populaires et ruraux. La mission est essentielle. Il ne faut pas avoir peur de tenir un langage de vérité. Proposer la foi, ce n’est pas faire du prosélytisme. L’Eglise ne sera crédible que dans la mesure où le comportement des chrétiens sera conforme à ce qu’ils disent. L’amour du prochain doit se concrétiser par des actes de charité ,par plus de fraternité dans les relations humaines.
Les chrétiens, et plus particulièrement les catholiques, doivent être unis. Les divisions et les rivalités entre personnes font beaucoup de mal. Il faut savoir s’accepter différents et se supporter les uns les autres. Chacun a des talents qui profitent à tous. L’union suppose que les catholiques adhérent à l’enseignement de l’Eglise. Il faut admettre qu’elle détient la vérité et que ce qu’elle enseigne n’est pas sujet à contestation ou à discussion. Il faut avoir assez d’humilité pour ne pas se croire le centre du monde .Il faut rappeler aux hommes que la vie sur la terre est un passage, qu’un jour ils mourront et qu’ils sont destinés à la vie éternelle.
Le chrétien sait que sa vie, pour être féconde, passera par toutes sortes de souffrances et d’épreuves. Pour faire face, il a reçu l'Esprit de force et de vérité. Il sait qu'il n'est pas seul. Dieu marche avec nous. Il combat avec nous. N’ayons pas peur." Il n'y a qu'une tristesse, disait Léon Bloy, c'est de ne pas être des saints». Ne soyons pas des tièdes. Le Christ les vomit de sa bouche.
Nous sommes des veilleurs. Nous attendons dans la nuit. Le Christ est en agonie jusqu’à la fin du monde, en l’Eglise et en chacun d’entre nous. Il ne faut pas dormir pendant ce temps là.
LE POISON DES IDEOLOGIES
La doctrine marxiste matérialiste et athée est à l'origine des régimes communistes. Ceux - ci ont tué des millions de personnes. Le pape Pie XI a qualifié le communisme d’intrinsèquement pervers. Ceux qui sont les compagnons de route des communistes jouent le rôle "des idiots utiles". Ils se rendent complices des horreurs de ces régimes. Le communisme sévit encore en Chine, au Vietnam, en Corée du Nord et à Cuba. Aujourd’hui il fait de nombreuses victimes. Il ne respecte pas les droits de l’Homme. Les catholiques et d’autres croyants sont persécutés.
L'idéologie nazie a entrainé la mort de millions de personnes. Le régime national socialiste prônait l’eugénisme, l’amélioration de la race humaine . Cette doctrine n'a pas disparu. Aujourd'hui certaines personnes défendent le principe d'une sélection génétique des embryons. Cela est évidemment condamnable.
L'Islam est une idéologie dangereuse. Le coran prône l'assassinat de ceux qui ne sont pas musulmans. Au 20ème siècle les musulmans, au nom d’Allah, ont tué plus de 11 millions de personnes. Le génocide des turcs contre les arméniens a entrainé la mort de 2 millions de personnes en 1915.
Les musulmans sont conquérants. Ils veulent imposer leur loi, la charia. L’islam ne fait pas de distinction entre la politique et la religion.
Le libéralisme repose sur une fausse conception de la liberté. Il refuse toute transcendance. Pour cette idéologie, la liberté apparait comme la notion première fondamentale. Le libéralisme est un individualisme rebelle à la fois libéral et libertaire. Il est une idéologie dangereuse. La liberté ne peut être la norme absolue. Ma liberté finit là où commence celle des autres. La liberté peut devenir tyrannique . Entre le fort et le faible, c'est la loi qui protège et la liberté qui opprime. Le libéralisme, c'est la loi du plus fort. Le pouvoir se trouve concentré entre les mains des puissances économiques et financières .Le libéralisme entraine la liberté des mœurs, ce qui conduit à la décadence.
Le socialisme a toujours été condamné par l’Eglise. Le Pape Pie XI a déclaré que
personne ne peut être en même temps bon catholique et vrai socialiste.
Le socialiste prétend instaurer l'égalité et la justice sociale en supprimant la liberté individuelle au profit de l'Etat. Il supprime le rôle éducatif des parents. Il nie la dimension spirituelle de la personne humaine. Le socialisme est une doctrine matérialiste, contraire à la vérité chrétienne. Il vénère l'Etat qui déresponsabilise les personnes. Il considère la personne humaine comme un simple élément de l'organisme social de sorte que le bien de chacun est tout entier subordonné au fonctionnement du mécanisme économique et social. Le socialisme est une défiance profonde de la liberté, de la raison humaine. Il désire que tout soit fait par l’Etat, que tout soit réglé par l'Etat et qu'il n'y ait que l’Etat. Il promet le bonheur mais il est incapable de le procurer.
Il flatte les instincts de jalousie, d'envie et de haine. Il conduit à l'esclavage.
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