Loi de programmation militaire : la France prépare son armée aux chocs futurs

Source [Boulevard Voltaire] : Depuis plusieurs mois, les journalistes de défense exprimaient l'optimisme de l'armée en prévision de la future loi de programmation militaire, qui devrait couvrir la période 2024-2030. Les 413 milliards d'euros promis sont désormais en train d'être votés par la représentation nationale.

Sauf contretemps de dernière minute, ces crédits, d'un montant impressionnant après trente ans de dégraissage et de "dividendes de la paix", devraient être acceptés. Plus personne ne doute, depuis le mois de février 2022, de la nécessité d'une armée forte, même si, évidemment, la question des options politiques, et singulièrement de la position de la France vis-à-vis des États-Unis, continue de faire débat.

Que contient cette loi ? C'est Le Point qui entre dans le détail des mesures prévues. Parmi elles, le maintien d'une capacité de dissuasion nucléaire de haut niveau (aérienne et navale), le passage au «tout Rafale» avec le remplacement des derniers Mirage 2000, ou encore le lancement du programme SCAF (système de combat aérien du futur), qui remplacera, à terme, ledit Rafale. Certains autres programmes auront un fort impact symbolique, comme la construction du porte-avions de nouvelle génération (PANG) qui remplacera le Charles-de-Gaulle, ou celle d'un nouveau sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE).

Enfin, un quart de ce budget sera consacré à la masse salariale, c'est-à-dire aux soldats. Il s'agit de les fidéliser, alors que les menaces s'amoncellent et que l'armée risque fort de ne plus être un métier par défaut. Laspalès et Chevallier ne pourront plus dire : « t'as pas essayé l'armée ? Ils en prennent des comme toi, y en a même qui sont chefs ». Les temps difficiles qui attendent notre pays réclament en effet des combattants dignes de ce nom. Selon des sources internes, c'est d'ailleurs le sens des nouveaux tests physiques annuels de l'armée de terre : se préparer aux combats de haute intensité.

Retrouver l'intégralité de l'article en cliquant ici