Lors de l'Angelus du 10 août, achevant des vacances bien méritées au nord de l'Italie, le pape a remercié l'évêque de Bressanone, Mgr Egger, ses collaborateurs, mais aussi toute la ville et la région de lui avoir préparé un lieu tranquille , où il a pu récupérer de nouvelles forces .

Il est revenu sur les JMJ, occasion de méditer sur les recherches de l'homme contemporain, ne ce temps de vacances : Ces derniers jours, j'ai encore repensé à l'expérience vécue à Sydney, où j'ai rencontré les visages joyeux de si nombreux jeunes garçons et filles de tous les lieux du monde. Ainsi a mûri en moi une réflexion sur cet événement que je voudrais partager avec vous. Benoît XVI a tout d'abord constaté que dans la grande métropole de la jeune nation australienne, ces jeunes ont été un signe de joie authentique, parfois bruyante, mais toujours pacifique et positive. Malgré leur nombre, ils n'ont pas créé de désordres ni fait de dégâts .

Ces jeunes ont témoigné de la différence chrétienne : Pour être joyeux, ils n'ont pas eu besoin de recourir à des manières grossières et violentes, à l'alcool et à des stupéfiants. Il y avait en eux la joie de se rencontrer et de découvrir ensemble un monde nouveau. Comment ne pas faire de rapprochement avec les jeunes de leur âge qui, à la recherche de fausses évasions, font des expériences dégradantes qui débouchent souvent sur des tragédies bouleversantes ? Une recherche qui marque la société tout entière : Voilà un produit typique de l'actuelle soi-disant "société du bien-être" qui, pour combler un vide intérieur et l'ennui qui l'accompagne, conduit à tenter des expériences nouvelles, plus chargées d'émotions, plus "extrêmes".

Reposer l'âme, régénérer esprit

La conclusion s'impose : les vacances ne sont pas une évasion à la manière d'une fuite du réel, mais un repos dans l'écoute. Benoît XVI avertit : Même les vacances risquent ainsi de se dissiper en une vaine recherche de mirages de plaisirs. Mais de cette manière, l'esprit ne se repose pas, le coeur n'éprouve pas de joie et ne trouve pas de paix, au contraire il finit par être encore plus las et triste qu'auparavant. J'ai évoqué les jeunes, parce qu'ils sont les plus assoiffés de vie et d'expériences nouvelles et courent pour cette raison davantage de risques. Mais cette réflexion vaut pour tous : la personne humaine ne se régénère véritablement que dans la relation avec Dieu, et on rencontre Dieu en apprenant à écouter sa voix dans la sérénité intérieure et dans le silence (cf. 1 R 19, 12). Ainsi que le pape théologien le disait en ouverture pour lui-même, les vacances permettent non seulement de se détendre mais surtout de penser à Dieu et de penser aux hommes . Quand le pape pense à Dieu, le pape pense aux jeunes !

 

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