La mort d’un prêtre

Source [Aleteia] : Le suicide du père François de Foucauld, du diocèse de Versailles, afflige le cœur et oblige l’esprit à s’interroger. Comment a-t-il pu en arriver là ? Le journaliste Louis Daufresne, rédacteur en chef de Radio Notre-Dame interroge ce drame et les leçons à en tirer, autant qu’il soit possible.

Un suicide envoie toujours un message. Mais le décrypter est délicat. Tout juste peut-on spéculer, déplorer un gâchis, discerner un appel au secours, comparer cet acte à une vengeance personnelle. Lorsque le geste fatal n’est accompagné d’aucune lettre, l’entourage est renvoyé à son effroyable sentiment de culpabilité. Quand le suicide se répète, comme dans la police ou à France Télécom, le phénomène devient le baromètre d’une grande dépression collective, et la mort choisie offre à la société une issue triviale et poisseuse à la banalité grise de la souffrance au travail. L’Église n’y échappe pas, même si peu de prêtres se donnent la mort. Le suicide du père François de Foucauld, du diocèse de Versailles, afflige le cœur et oblige l’esprit à s’interroger. Comment a-t-il pu en arriver là ? Un prêtre donne sa vie pour la « bonne nouvelle ». Il instruit et nourrit les âmes pour les faire grandir jusqu’au Ciel. Dans notre esprit, les abysses n’ont pas de prises sur lui. Un prêtre qui se suicide, c’est comme si un sauveteur en mer abandonnait un baigneur en détresse pour aller se noyer sous ses yeux. Aussi, quand le drame survient, l’émotion est-elle énorme.

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