Islamo-gauchisme à l’Université: quand les mensonges du gouvernement empêchent la connaissance d’un phénomène inquiétant

Source [Causeur] : La fausse enquête sur l’islamo-gauchisme à l’université, annoncée mais pas réalisée par les autorités de tutelle, montre l’absence de confiance que l’on peut avoir dans la parole du gouvernement. Elle démontre aussi la lâcheté de celui-ci, comme de l’Université, quand il s’agit de défendre réellement les libertés académiques. Le coup de gueule de Céline Pina.

 

Quand on soupçonne une emprise idéologique dans des secteurs comme les sciences humaines, qui sont des cibles privilégiées pour des mouvements radicaux et qui ont déjà fait l’objet de mainmise idéologique dans l’histoire, une enquête s’impose ! Que cette dernière soit devenue impossible à mener, au point d’être considérée comme trop risquée politiquement, aurait plutôt tendance à valider l’existence de l’emprise idéologique, contraire aux exigences de la démarche scientifique et à la liberté de la recherche. L’histoire de la fausse enquête sur l’islamo-gauchisme à l’Université est révélatrice de ce qui est en train de tuer la démocratie : le cynisme d’un gouvernement dont les déclarations non suivies d’effets remplacent l’action, et la lâcheté qui consiste à nier l’existence d’un problème quand celui-ci parait politiquement trop coûteux à affronter.

Rappelons les faits. En février 2021, Frédérique Vidal annonce à l’Assemblée nationale qu’elle veut diligenter une enquête sur la nécessité de distinguer à l’université, ce qui relève « du militantisme et de l’opinion » plutôt que de la démarche scientifique. En ligne de mire, le sentiment que l’Université devenait l’otage d’une idéologie islamo-gauchiste qui favorisait certains enseignements pour mieux en délégitimer d’autres, une idéologie qui refusait le débat, diabolisait ses contradicteurs et exerçait une forme de censure larvée contre certains chercheurs et certains enseignements. Une résurgence du terrorisme intellectuel qui avait caractérisé l’emprise marxiste qui sévissait à l’université dans les années 50/60.

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