Intéressante analyse psychanalytique de Macron

C’est au moment de l’affaire Benalla en 2018, que les doutes concernant la personnalité d’Emmanuel Macron se sont renforcés. Depuis cette affaire de nombreux autres dérapages et provocations ont créé le malaise. L’affaire Benalla est un cas flagrant de népotisme. Ce terme désigne une tendance à accorder des avantages à des relations, indépendamment de leur valeur. Il faut donc lui faire la cour pour obtenir des avantages, comme un très gros salaire, une voiture de luxe ou un appartement de fonction dans un des quartiers les plus chics de Paris. Le professeur Adriano Segatori, psychiatre et psychothérapeute italien, a analysé la personnalité du président Emmanuel Macron. L’analyse provient à la fois des images en notre possession et de la biographie dont le candidat se revendique. À l’âge de 15 ans, le jeune Emmanuel Macron a subi une grave agression sexuelle de la part de son professeur de français (Brigitte/Jean-Michel Trogneux) qui, à l’époque des faits, avait 39 ans. Au lieu de la vision à l’eau de rose de cette union qu’on pourrait définir grotesquement comme un « mariage réparateur pour le viol commis », on peut y voir plutôt le fait que le développement d’Emmanuel Macron se soit bloqué prématurément en pleine adolescence à cause d’une opération de séduction à la fois psychique et physique. Ce qui s’est passé est la transgression d’un tabou. Le premier enseignement de cette affaire est la conviction que tout est permis. Naturellement, ce sentiment de toute puissance a eu lieu au sein de la bonne bourgeoisie d’Amiens. Si cette union avait été dans un environnement prolétaire - cet environnement qu’Emmanuel Macron méprise profondément -il aurait été détruit. Il serait suivi aujourd’hui par les services sociaux tandis que Brigitte/Jean-Michel Trogneux serait en prison. C’est la triste vérité. Nous sommes confrontés à un problème de type pédophile.

 

Une fois le tabou brisé, l’idée d’omnipotence, propre à chaque enfant, est ultérieurement encouragée dans son cas jusqu’à dépasser le propre chevauchement de sa personnalité. Cette dernière est renforcée par des avantages intellectuels indéniables qui lui font extrapoler ses limites personnelles. Le paradoxe veut qu’il semble « pathologiquement normal » mais nous sommes en plein narcissisme. Depuis sa jeunesse, Macron nourrit une ambition hors-norme; il a besoin du regard et de l’admiration des autres pour compenser un complexe d’infériorité. Donc, nous sommes confrontés à trois paradigmes qui définissent un certain type de personnalité.

 

▪ L’idée qu’il n’existe pas de limite

 

▪ Un sentiment d’omnipotence dès l’enfance mais encore plus présent à l’âge adulte

 

▪ Un narcissisme qu’il n’est pas interdit de définir comme malveillant

 

 

 

Que structurent ces trois paradigmes ? Cela structure une psychopathie car nous sommes confrontés à un individu qui, comme dans le cas d’Emmanuel Macron, est parfaitement définissable comme psychopathe. Le mot psychopathe n’est pas une insulte. Une grande psychanalyste américaine comme Nancy McWilliams explique qu’un psychopathe peut atteindre les plus hauts niveaux de l’administration américaine. Un psychopathe est un déviant qui est très bien organisé d’un point de vue social et culturel. C’est le cas dans le profil étudié. La personnalité du psychopathe est caractérisée par des points de référence. Par exemple, Macron a une fascination pour le superficiel, une capacité d’attraction hors-norme mais un malaise dans la confrontation que nous voyons dans ses crises d’hystérie au moment où l’admiration pâlissante souligne les faiblesses de son identité. Cette hystérie est caractérisée par son intérêt pour les mises en scène théâtrales qui ne manquent pas de rappeler, coïncidence troublante, son histoire personnelle avec son enseignante séductrice qui lui a appris le théâtre. Le psychopathe n’est pas digne de confiance mais il réussit à travers la fascination qu’il exerce à convaincre beaucoup d’interlocuteurs. Il n’a aucun remord. Lorsque Macron parle des pauvres ou qu’il insulte les prolétaires du Nord en les réduisant à des fumeurs ou à des alcooliques invétérés, lorsqu’il dénigre les femmes en les rabaissant au rang d’ignorantes, nous revenons dans le discours expliqué par le psychiatre Jacques Lacan. Macron ne voulait pas le dire mais son inconscient a parlé pour lui car il croit à ce qu’il dit et il ne peut s’empêcher de l’exprimer. Il se défend en modifiant le sens de ses déclarations mais sans jamais exprimer de remord car il ne ressent jamais de culpabilité. Quel est le problème du point de vue psychiatrique ? Quelle est la dangerosité du personnage ? Cela ne fait aucun doute. Comme tous les psychopathes, Emmanuel Macron est particulièrement dangereux. Un intellectuel américain spécialisé dans ce que nous appelons dans notre jargon de psychiatre les perturbations bien intégrées chez les notables, a dit textuellement ceci : « les serial killers détruisent les familles alors que les psychopathes au sommet de l’État détruisent les nations. »

 

 

 

Pourquoi Macron est-t-il dangereux ?

 

▪ Il a une haute idée de lui-même.

 

▪ Il n’aime pas la France et il ne lutte pas pour le peuple de France.

 

▪ Il s’aime énormément et il lutte pour maintenir sa fragile identité.

 

 

 

La conflictualité face à Marine le Pen n’est pas pour lui de nature politique. Il ne peut pas accepter qu’une femme, la Marianne, la représentante de la France, soit son adversaire. Il a besoin d’une mère nourricière. Toute autre relation avec une femme lui est impossible à assumer. Cette fragilité est très dangereuse car comme tous les psychopathes il travaille uniquement pour lui-même et considère les autres comme des instruments au service de sa propre grandeur. Cela souligne le danger auquel est confrontée la France d’aujourd’hui avec un candidat de ce genre.

 

 

 

Adriano SEGATORI