Si ce n’était pas un acte de guerre de type “djihadiste”, ça y ressemblait quand même de très près : il y a eu onze morts à la conférence de rédaction de cette semaine de l’hebdomadaire satirique “Charlie-Hebdo”, sous les rafales de deux individus ajustant les tirs directs de leurs fusils d’assaut sur les journalistes, les caricaturistes et deux policiers en mission de protection aux cris de « Allah Akbar ». Avec un mot d’explication, à l’usage des survivants : « Vous allez payer, car vous avez insulté le Prophète ».
Depuis lors, au-delà même des frontières de la France, dans le monde entier, une vague d’indignation mêlée d’un sentiment fait à la fois de désarroi et de solidarité a entraîné des foules dans les rues de toutes les métropoles.
Et le lendemain, jeudi 8 janvier, une jeune policière municipale de la banlieue parisienne a été abattue à son tour, sans qu’on puisse établir de lien entre les deux affaires.
Mais les « arguments » des fanatiques ne laissent aucune place au dialogue : en revanche, leurs méthodes terroristes font de plus en plus penser à une nouvelle forme de guerre. Et ici, la lucidité s’impose, à l’inverse de tout faux-semblant. Même s’il faut éviter la panique et la vengeance toujours mauvaises conseillères, la politique de l’autruche serait suicidaire devant le phénomène lugubre du Djihad islamiste radical.
Denis Lensel
***
- LMPT : la répression policière condamnée par le...
- Belgique : polémique sur le droit collectif d’o...
- Les dérives bioéthiques du projet de loi santé...
- Familles : en 15 ans, le nombre de ruptures a b...
- Vote unanime des députés contre le gaspillage a...
- "La vie d'Adèle": annulation du visa d'exploita...
- Régionales : le vote catholique se durcit contr...
- 10 décembre : les Sentinelles n'oublient pas le...
- Pierre de Lauzun élu à l’Académie catholique de...
- Les députés adopte le projet de loi santé et se...