Source [Marianne] : Pour comprendre au mieux le problème de la dette publique, il est nécessaire de se pencher sur certains indicateurs clés. Dépenses, recettes, croissance… « Marianne » fait le point.
Le paradoxe peut dérouter, mais il est de nature à rassurer. La dette publique s’est envolée ces trente dernières années, notamment à la faveur des crises financières et sanitaire. Le passif de l’État s’élève aujourd’hui à 3 100 milliards d’euros, soit 111 % de la richesse produite chaque année, le PIB. Mais en parallèle, les intérêts que l’État règle à ses créanciers ont fondu : ces versements ont capté 1,8 % du PIB en 2023, alors qu’ils s’élevaient à 3,5 % du PIB en 1995. La raison, une chute des taux auxquels empruntent les États, observée bien au-delà de l’Hexagone.
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