Comme chaque année, la chaîne de télévision M6 programme une émission très regardée, dénommée : la France a un incroyable talent. Il s’agit d’une compétition télévisée entre des inconnus, talentueux ou pas d’ailleurs, dont la prestation est soumise au vote du public.

L’année dernière, la famille Lefèvre avait fait un beau parcours en remportant la finale de cette compétition, ce qui avait fait grincer les dents du  système politico-médiatique, car elle cochait presque toutes les cases qui la rendait insupportable aux yeux dudit système.

Cette année, un émouvant chœur de saint-cyriens a avancé, étape après étape, en chantant a capella une sorte d’ode à la famille. Le spectacle de ces jeunes militaires, sanglés dans un uniforme aussi magnifique qu’impeccable, et gratifiant le public d’un chant nostalgique, est tout à fait fascinant.

Encore plus fascinantes sont les réflexions des quatre personnes constituant le jury, qui affichent une émotion manifestement sincère, et commentent ce moment étonnant par des mots surprenants : amour, famille, enfants, patrie. Car il ne faut pas oublier que la chaîne de télévision s’appelle M6, et non CNews ! Mercredi dernier, cette jeune chorale était propulsée en finale.

Il est tout à fait réjouissant de constater que la Beauté, dans ce qu’elle a de plus pure, peut encore toucher le cœur des Français : à la fin du chant des saint-cyriens, ces derniers furent ovationnés par une foule qui s’était levée et applaudissait à tout rompre. Le Beau et le Bien avaient touché les cœurs.

Deux jours plus tôt, à l’Olympia, l’incontournable événement dénommé la Nuit du bien commun brillait de tout son éclat. Une salle enthousiaste d’un millier de personnes ovationnait les douze remarquables associations lauréates de la soirée, et leur attribuait la somme extraordinaire de plus d’un million d’euros de dons, opération renouvelée le lendemain à Bordeaux, dans des conditions identiques, permettant de lever quatre cents mille euros supplémentaires. De nouveaux, le Beau et le Bien avait touché les cœurs.

Décidément, la Belle et Bonne France n’a pas dit son dernier mot !

François Billot de Lochner