Source [Causeur] : Le cas d’un violeur écossais qui, par pur opportunisme cynique semble-t-il, a réclamé le statut de femme transgenre afin d’être incarcéré dans une prison pour femmes confirme les inquiétudes exprimées par l’auteur J.K. Rowling. Le gouvernement écossais vient de donner raison à celle que les militants du genre avaient accusée de transphobie et vilipendée.
Face au tollé suscité par le transfert prévu dans une prison pour femmes d’Isla Bryson, une femme transgenre condamnée pour des viols commis à l’époque où « elle » s’appelait Adam Graham, le gouvernement écossais a demandé qu’elle purge sa peine dans un centre pour hommes. Il a également suspendu la possibilité de reclure dans les prisons pour femmes les personnes transgenres avec des antécédents de violences, notamment sexuelles, sur des femmes.
D’Edimbourg à Pau
Cette décision ne peut cependant masquer la confiscation de plus en avancée du débat sur le sujet, notamment par Édimbourg, et elle n’aurait eu lieu si le parcours de violeur de Bryson n’avait été connu. En Écosse, les détenus transgenres peuvent être transférés dans les prisons selon le sexe qu’ils revendiquent, et le gouvernement mène une politique très à gauche en matière de transidentité.
Avant de débuter son processus de changement de genre, Bryson, avait violé deux femmes en 2016 et 2019. Après son arrestation, le prévenu a entamé une thérapie transgenre et a été jugé en tant que femme. Il s’agit légalement de la première femme transgenre condamnée pour viol en Écosse. Avant cette condamnation, Bryson avait été enfermé dans la seule prison féminine de la nation alors qu’un mandat prévoyait qu’il soit envoyé dans celle pour hommes la plus proche du tribunal.
Deux jours après la condamnation de Bryson, une femme transgenre a été condamnée en France à 10 mois de prison pour avoir mordu un surveillant de la maison d’arrêt de Pau qui devait la fouiller
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