Sanctions peu sévères et marché lucratif : les médicaments, ce nouveau butin des trafiquants

Source [Marianne] : Des médicaments anticancéreux ont récemment été dérobés dans les locaux du fournisseur en produits de santé de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), pour un préjudice total d'un million d'euros. À l’instar des psychotropes et des analgésiques, ce type de traitements très onéreux est dans le viseur des trafiquants. L'ampleur du commerce illicite de médicaments a dépassé celle des stupéfiants – le résultat d'un manque de réaction du législateur et de sanctions trop peu sévères.

Les médicaments, dans le viseur des trafiquants ? À deux jours d’intervalle, les locaux de l'Agence générale des équipements et produits de santé (AGEPS) à Nanterre (Hauts-de-Seine) – le fournisseur de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) – ont été pris pour cible. Ainsi, dans la nuit du lundi 21 au mardi 22 avril, des équipements et des produits de santé ont été dérobés, au surlendemain du vol de médicaments anticancéreux dont le préjudice est estimé à un million d’euros. Si cet incident sera « sans conséquence sur la prise en charge des patients », comme l’assure l’AP-HP, une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de répression du banditisme pour déterminer les circonstances et le préjudice total de ces vols.

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