Source [Marianne] : La 28e conférence sur le climat de l'ONU s'est ouverte ce 30 novembre. Largement critiquée avant même d’avoir débuté, cette Cop28 a de fait toutes les raisons de décevoir et d’être une énième occasion manquée malgré l’urgence climatique. À la fois parce que le modèle des Cop a vieilli, mais aussi parce que la 28ème coche toutes les cases de l’hypocrisie diplomatique.
Un rendez-vous dont on n’attend plus rien, mais dont on sait qu’il nous décevra quand même. Depuis ce 30 novembre et jusqu’au 12 décembre, des dizaines de dirigeants internationaux, ONG et scientifiques sont réunies à Dubaï (Émirats arabes unis) pour la COP28. Comme une piqûre de rappel de l’importance de cette réunion, l'Organisation météorologique mondiale (OMM) a alerté le jour de l’ouverture sur les niveaux alarmants de gaz à effet de serre, des températures mondiales ou de la fonte de la banquise évoquant « une cacophonie assourdissante de records battus ». Premiers responsables de ces catastrophes climatiques : les énergies fossiles – charbon, gaz, pétrole –, sur lesquelles devraient se concentrer la COP28.
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