Avec une actualité riche de deux thèmes majeurs (Ukraine et élections) qui se taillent une part léonine dans le bruit médiatique, on espérait se préserver du bruit de certaines élucubrations d'agitateurs patentés comme l’inénarrable Marlène Schiappa.
Mais, pour de telles personnes, s’éclipser du devant de la scène, cesser de saturer l’espace de sa parole inspirée et inspirante, se contraindre à l’ascèse médiatique serait un gâchis ! Alors, tel un Jonas pressé de porter la bonne parole à Ninive, pour la Journée internationale de la femme, elle est montée au créneau : ravivage de la flamme du Soldat inconnu et colloque pour étaler son autosatisfaction.
Lors de ce raout, elle a annoncé que la prochaine Marianne qui ornerait nos timbres-poste serait issue de la haute technologie. Un collectif artistique du nom de Obvious propose à chaque femme de télécharger une photo d’elle sur le site noussommesmarianne.fr pour enrichir une base de données qu’un logiciel d’intelligence artificielle exploitera. Objectif : composer six portraits de femmes fictives, portant chacune une infime partie des traits de celles qui auront alimenté cette base. Les participantes choisiront ensuite.
Peut-être vous en souvenez-vous : en 2013, le nouveau timbre Marianne était inspiré, disait-on, entre autres, d’une certaine Ukrainienne Inna Chevtchenko, la dame qui a importé le mouvement Femen en France avec les encouragements béats des faiseurs d’opinion socialistes. Un certain Olivier Ciappa était identifié comme coauteur avec l’artiste israélien David Kawena. Cet artiste contesterait en Justice qu’Olivier Ciappa ait participé à la création… Devenu Olivia Ciappa en 2021, il fait partie de celles qui proposent leur visage.
Marlène Schiappa n'est-elle pas la prophétesse de l’inclusivité LGBTYUIOP+ ? Pas question, donc, de se limiter aux femmes biologiques : « Toutes les personnes qui se sentent femmes peuvent participer. » Notons que l’accueil de cet élargissement aux femmes qui n’ont pas de règles n’aurait pas été unanime et aurait déclenché une petite bronca. Surtout, que nul lecteur ne se fasse l’écho auprès de J.K. Rowling d’une telle option idéologique : elle pourrait commettre un nouveau pépiement conforme à la biologie et déchaîner un nouveau lynchage contre elle sur le réseau social à l’oiseau bleu.
La création d'une Marianne par intelligence artificielle peut laisser dubitatif, mais admettons que ce soit possible de créer une égérie nationale qui soit à la fois jeune, d’âge mur et vieille ; blonde, rousse, brune, blanchie sous le harnois et chauve ; caucasienne, latine, maghrébine, asiatique, africaine et métisse ; rieuse, triste, espiègle, narquoise, sérieuse, boudeuse, compassée et neutre ; bouffie et émaciée ; maquillée comme une voiture volée et naturelle ; belle et moins belle… Il est possible de poursuivre jusqu’à lasser... N’aurions-nous pas alors une définition du célèbre « et en même temps » algorithmique ? Emmanuel Macron n’aurait plus besoin de militants ou d’élus au sein d'En Marche ! Un ordinateur équipé du bon programme suffirait !
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