Source [Boulevard Voltaire] : Un million d’euros et six mois de travaux seront nécessaires pour réparer les saccages du monument historique de la faculté de Bordeaux, par les probables psychologues, sociologues et anthropologues de demain.
N’ayant écouté que son courage, lequel ne lui a rien dit pendant dix jours, le président de l’institution s’est finalement « résolu » à faire appel aux forces de l’ordre pour évacuer la ZAD, et a déploré que ce soit « un pilier de la République, qui concerne l'éducation et le savoir, qui [ait] été endommagé ».
On voit bien là qu’il n’a rien compris à ce que sont progressivement devenues les universités françaises depuis mai 68, surtout depuis que la sélection à l’entrée a disparu, puisque le bac est donné à tout le monde. D’où l’hécatombe, dès la première année de licence.
« Tout ce qui est gratuit ne vaut rien », a dit un économiste. Ce à quoi Raymond Devos répondait par « rien, c’est rien ; mais pour trois fois rien, tu peux déjà acheter quelque chose ». En l’occurrence, une carte d’étudiant qui offre, outre l’assurance maladie, ici et là des cantines à un euro et partout des réductions dans les transports, les lieux culturels, les salles de sport et même chez Apple™... Alors,pourquoi les étrangers, les pétroleuses guévaristes à cheveux bleus et autres punks à chien s’en priveraient-ils ?
À charge, apparemment, de ne venir dans les lieux qu’en temps de troubles sociaux, en vertu du principe que quand il y a des remous, la vase remonte. Mais comme disait, samedi 1er avril, sur France Culture, le ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau, « si les jeunes n'exprimaient plus leur pensée, ce serait très inquiétant pour la démocratie ! »
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