Source [Boulevard Voltaire] : Il y a quelques jours, le mot « récupération » courait de plateau en plateau, au sujet de l'affaire Lola. Récupération, parlons-en : quel meilleur moment pour évoquer ce livre écrit à quatre mains, publié chez Robert Laffont en septembre dernier, intitulé Mon fils n’est pas un assassin ?
Virginie Gautier est la mère d’un des policiers mis en cause dans l’affaire Adama Traoré. Familialement de gauche depuis toujours, elle prend de plein fouet, profondément meurtrie, les accusations portées contre son fils, que le devoir de réserve empêche de s’exprimer. Erwan Seznec, lui, est journaliste. Il a rédigé les chapitres factuels, ceux qui concernent l’enquête à proprement parler. « Les faits contre les affabulations ». Car, écrit-il dans l’avant propos, « Les Traoré on perdu un fils, un frère, un demi-frère. Leur douleur mérite respect et considération. Mais elle n’excuse pas tout. »
Virginie Gautier décrit l’immense rouleau compresseur qui s’abat sur son fils et sa famille. Dès l’annonce du décès d’Adama, « le secteur de Persan-Beaumont-champagne-sur-Oise s’embrase » : véhicules incendiés, pompiers caillassés, mobilier urbain saccagé. Une femme gendarme « se fait casser le nez en tentant de calmer la foule ». Viennent ensuite les menaces de morts contre les gendarmes, les femmes et leurs enfants, leurs noms sont tagués dans les cités. Ils doivent être exfiltrés. En deux heures, son fils doit partir comme un voleur avec sa femme et sa fille de 8 mois.
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