Bâtir le royaume à mains nues
Sur les cailloux entrechoqués
De l'habitable étincelle
Qui dira notre nuit
AVEC LES MAINS NUES du poète, François Cheng fait du frottement des cailloux surgir l'éclat de son royaume, l'habitable étincelle de la poésie.
Des cailloux entrechoqués en un contact fructueux, naît le troisième terme qui vient les lier : chacun seul n'aurait pu donner d'étincelle. De même, l'œuvre de François Cheng est une ouverture méditée à l'esprit de la rencontre créatrice.
Si mon destin sur terre était d'errer,
qu'au moins je le transforme en une quête passionnée
À Nanchang, dans la province de Jiangxi, en 1929, François Cheng naît dans une famille de lettrés : " Mon père ne m'a pas légué des meubles et des bijoux, mais des bâtons d'encre . " Il est de ces hommes qui entretiennent un lien d'emblée artistique avec les vivants et les choses. Lien médiatisé par la calligraphie, l'écriture, et l'amour de la peinture, d'autant plus fort pour un enfant de la Chine. En effet, le sentiment existentiel y est en même temps esthétique, dans une tradition où " l'art et la vie ne font qu'un ". D'emblée, pour l'enfant, la vision de ce qui l'entoure est déchiffrement des rythmes de la nature en perpétuelle transformation.
Les années d'instabilité politique plongent la Chine dans une autre transformation, violente et tragique. " La vie de chacun paraissant ne tenir qu'à un fil, la littérature ouvrant un univers de signes sans limites, capable de prendre en charge tous les mystères de notre destin, ne se présentait pas comme une distraction . " François Cheng effectue sa scolarité à partir de 1937 (début de la guerre contre les Japonais). Sur cette " terre cent fois brûlée ", où la " rosée " du renouveau s'échange contre le " sang " , il participe ensuite au grand questionnement des intellectuels et des artistes sur le destin de la Chine, aspirant pour elle à l'ouverture. Les rencontres avec poètes et traducteurs sont alors déterminantes. De même, la lecture d'André Gide et de Romain Rolland. Une bourse d'étude de l'Unesco lui permet de venir en France. Pourquoi ce pays ? Entre autres raisons, parce qu'il lui reconnaît une vocation à l'universel. Les épreuves de l'histoire et l'exil pouvaient détruire François Cheng. Le choix du dialogue montre comment il sut convertir ce qui risquait de le déchirer en une quête spirituelle d'unité. L'une des forces de sa réflexion est bien de montrer comment l'être ne se ressaisit et ne se construit que dans son ouverture à ce qui est vrai et beau.
Arrivé en France en 1949, François Cheng connaît des années de précarité et d'incertitude. D'abord privé de langage, sans diplôme ni métier, il se fait à la traduction pour pénétrer de l'intérieur la littérature occidentale. Des années d'attachement vital à la littérature, il a conservé comme piliers de sa demeure de poète les " trésors " emportés de son pays, réunis dans une anthologie, Entre source et nuage, Voix de poètes dans la Chine d'hier et d'aujourd'hui (Albin Michel, 1990). Il fait siennes les méthodes de la linguistique, s'intéressant à la poétique, à la sémiologie si aptes à rejoindre son expérience de déchiffreur. En 1968, son travail de recherche sur le poète Zhang Ruoxu (VIIe siècle) est remarqué par Roland Barthes et Julia Kristeva. Il embrasse une carrière universitaire et rénove les études sinologiques avec l'Écriture poétique chinoise, de 1977, et Vide et Plein, le langage pictural chinois (1979). Amoureusement, il rejoint les destinées poétiques orphiques et christiques, " du fait de mon destin, dit-il, je n'ai pas hésité à me laisser qualifier de "pèlerin de l'Occident" [...] S'il faut tout de même préciser ce qui en particulier m'a intéressé, c'est toute la tradition philosophique depuis la Grèce, toutes les créations littéraires et artistiques ayant passé les épreuves du temps. Et sur le plan spirituel, ce que la tradition judéo-chrétienne a engendré comme valeurs, comme recherches et comme réflexions ". De belles figures de personnages chrétiens traversent ses romans, comme celles des missionnaires, du jésuite dans L'éternité n'est pas de trop, du moine italien et de l'ancien Lao Ding, dans le Dit de Tianyi.
La veine du créateur n'a cessé de s'exprimer : sa poésie s'impose à Taïwan et à Hong Kong. Mais il est devenu " quelqu'un d'autre ", qu'il choisit d'amener à la lumière, dans une " plus périlleuse métamorphose " : le pouvoir adamique lui est donné une nouvelle fois, en français. Sa poésie embrasse ainsi l'héritage d'une double tradition, donnant à entendre et à voir une langue magnifique de densité et de profondeur. L'exigence de création personnelle devient plus impérieuse encore au moment de sa maladie : à la fin des années quatre-vingt paraissent ses recueils de poésie, le premier en 1989, intitulé De l'arbre et du rocher (Fata Morgana). Citons également Double chant, (Encre Marine, 1998, réédité en 2001, Prix Roger Caillois), Qui dira notre nuit (Arfuyen, 2001), et le plus récent, le Long d'un amour (Arfuyen, 2003). Deux romans, le Dit de Tinayi, Prix Fémina, et L'éternité n'est pas de trop, unissent à la fiction la vision poétique et spirituelle que François Cheng a longuement mûrie. La beauté de sa langue et la célébration novatrice qu'il en fait sont également reconnues quand il est élu à l'Académie française, au fauteuil de Maurice Genevoix et de Jacques de Bourbon-Busset.
L'homme de longue errance assoit enfin son royaume
Où trouver le poète dans sa demeure en mouvement ? Sans chercher des traces forcées d'autobiographie, on peut lire l'histoire véridique d'un éveil de la sensibilité dans les pages consacrées à l'enfance du peintre Tianyi. Les pages-tableau des " Brumes et Nuages du mont Lu " déploient un paysage nimbé de vie, animé de palpitations. " [...] Ces brumes et nuées paraissaient tel un être à la fois charnel et irréel, un message venu d'ailleurs pour dialoguer un instant ou longuement, selon ses humeurs, avec la terre. Certains matins clairs, elles pénétraient par les volets, en silence, chez les hommes, les caressaient, les enveloppaient de leur douceur intime. Pour peu qu'on veuille les saisir, elles s'éloignaient tout aussi silencieusement, hors de portée . "
On ne capte pas un secret pareil : il se laisse poursuivre patiemment. On apprend à être en communion charnelle, dans la tension entre l'intime et la distance. Présent, palpable, ce paysage pourtant insaisissable manifeste la transformation où se renouvelle la vie. L'apparente stabilité se fond dans le mouvement, le fini dans l'infini, la variété des formes dans l'originel informe du Souffle. Porté par le Vide médian, l'art du peintre fait passer le spectateur à l'outre-monde (ou au cœur invisible du monde). Pour ménager son passage, il lui est recommandé de laisser agir du vide, parfois en suggérant seulement le reste de l'image comme si elle émergeait de l'infini. Salvatrice échappée vers l'essentiel. Ainsi se sauvent les personnages de l'inoubliable nouvelle de Marguerite Yourcenar, " Comment Wang-Fô fut sauvé " .
L'artiste habite une demeure en mouvement, quelque part dans l'inachevé, où l'on a laissé un dessin d'arbre se terminer implicitement dans le battement d'être de l'invisible.
La musique est hautement signifiante également. Il faut lire le commentaire plein d'un plaisir tout visionnaire, sur son poème " Arbre ".
Entre ardeur et pénombre
Le fût
Par où monte la saveur de la sève
de l'originel désir
Jusqu'à la futaie
Jusqu'aux frondaisons
foisonnantes de profondeur
Propulsant fleurs et fruits
De la suprême saison
Entre élan
vers la cime
Et retour
vers l'abîme
Toute branche est brise
Toute ramure rosée
Arborant l'équilibre de l'instant
Au nom désormais fidèle
Arbre
" Phoniquement, et même graphiquement, cela s'élève d'abord (-AR), puis plane là-haut (-B, avec son double rond tout en équilibre), avant de répandre l'ombre bienfaisante (BRE). Au cours de la croissance de l'arbre, il y a la série de sons (-F) qui suggèrent ce qui fuse, foisonne, se fend ou se fond . "
La dimension idéogrammatique de l'art chinois est très sensible dans ce poème. Comme on le voit, l'élan poétique se fait la sève de l'arbre. Remontée à la source des images et des formes, la poésie en révèle le secret et à la fois, en perpétue le mystère. Ainsi la peinture ou le poème ne sont-ils pas pure imitation de la nature ( dans un réalisme clos sur lui-même), mais imitation du geste de la nature et activation du lien au vivant. La parole s'inscrit dans le cercle de création tout en faisant alors entendre du nouveau :
Qui dira notre nuit
Sinon nous-mêmes ?
Nous qui portons en nous le non-voir
en nous portons le non-dire
Qui d'autre sinon nous-mêmes
Pour nommer ce qui sans cesse advient [...]
" Non-voir " et " non-dire " ne sont pas des obstacles au discours. Ils résument l'expérience du Vide originel. Lao-Tseu en donne cette description : " Regardant sans voir, on l'appelle Invisible ; écoutant sans entendre on l'appelle Inaudible ; palpant sans atteindre on l'appelle Imperceptible ; voilà trois choses qui, confondues ensemble, font l'unité.[...] On le qualifie de Forme de ce qui n'a pas de Forme et d'Image de ce qui n'a pas d'Image . " " Nommer ", c'est insuffler une nouvelle forme qui conduira le lecteur à la résonance au-delà de toute résonance.
Voilà un authentique chemin d'ascèse. De même, le peintre ne réalise son œuvre dans la fulgurance de l'instant qu'après une longue période de concentration. Cette aventure n'exclut pas la participation de la sensibilité charnelle, mais l'intègre, établissant un trait d'union avec l'univers. Le Vide est le lieu / non-lieu où s'abrite l'intériorité humaine. Si la compréhension de ce qu'est une personne induit une réflexion certes différente de la vision occidentale de la personne, du moins l'artiste a-t-il une essentielle présence dans la création de l'œuvre. En lui (fragile, mais disponible) passe le flux de la création. Il tend à s'y abandonner avec confiance.
C'est ici que s'effectue la rencontre entre les deux " voies / voix ", dans l'inspiration poétique de François Cheng. Dans la voie du chan (mariage entre le taoïsme chinois et le bouddhisme indien), et dans la Descente aux Enfers orphique (remontée aux origine de la Création), il identifie une même implication : " De la part de celui qui chante, qu'il subisse le passage d'une "néantisation" . " Thème plus tard " renforcé par la vision christique " . Sans perdre le sens des différences, n'est-ce pas la pauvreté recherchée par le poète, et si fortement demandée par Claudel :
Faites que je sois entre les hommes comme une personne sans visage et ma
Parole sur eux sans aucun son comme un semeur de silence, comme un semeur de ténèbres comme un semeur d'églises,
Comme un semeur de la mesure de Dieu
Le désir de s'effacer pour laisser parler l'être place aussi sa voix dans une émouvante proximité avec celles de Rilke et du contemporain Philippe Jaccottet. Comme eux, il perpétue, dans la fragilité des signes quotidiens, " [...] la poésie comme respiration et preuve de l'Ouvert, preuve contre toute rupture et contre la mort ". Écrire, c'est postuler l'éternité.
L'éternité n'est pas de trop,
bref parcours romanesque, après la rencontre avec le jésuite
" L'éternité " est promise par l'infinie puissance de renouvellement de la vie. Mais elle peut sous la plume de François Cheng, revêtir un autre sens, parfois eschatologique. La recherche de ce qui fait vivre comprend l'expérience de l'amour. L'éternité n'est pas de trop nous offre une des plus belles réflexions sur l'amour de ce début de siècle. Il apporte une réponse lumineuse au drame de Tristan et Iseut. Dans le sillage du couple mythique, les héros apprennent à vivre ensemble comme séparés par l'épée. Cependant, le tragique de leur passion interdite s'y résout en itinéraire de salut.
Nous n'avons certes pas l'intention de tirer du roman une pensée catholique unanime de l'amour qui n'y est pas ! Mais il y a un élément essentiel au centre de l'histoire : le dialogue se noue entre le héros taoïste et un missionnaire jésuite. L'histoire du couple s'y éclaire d'une sensibilité explicite à la Révélation de l'amour absolu de Dieu.
À cinq ans d'intervalle, lors de deux soirées, le violoniste Dao-sheng joue en la présence discrète d'une jeune fille noble, bientôt mariée. Ils échangent un regard. C'est un innamoramento dans la tradition courtoise ! Et ce sera un amour de loin.
Blessé, chassé, le héros trouve refuge dans un monastère. Lan-ying, la femme, subit un mariage malheureux. Il n'y a pas d'aveuglement vis-à-vis d'un amour somme toute adultère. Les héros le vivent avant tout dans la compassion et la déférence envers la souffrance de l'autre. Et c'est justement dans l'acceptation de ces limites que se construit la règle du jeu. Les obstacles deviennent autant d'épreuves, dans une dynamique où l'amour est d'abord vu comme principe salvateur et non comme cause de frustration.
En fait, ces drames manifestent aussi de façon métonymique l'incertitude de l'époque de troubles de la fin de la dynastie des Ming. L'amour est au contraire un refuge intemporel pour la croissance de l'âme. Après des années donc, Dao-sheng devenu médecin, quitte le monastère où il vivait dans la discipline taoïste. Il est poussé par le désir de revoir le lieu de la rencontre. Pour le moment, il met un terme aux exercices de vacuité qu'il pratiquait, il cède à l'idée fixe qui l'obsède. Longuement habité par son amour fidèle, il n'aura fait que le creuser, faisant du renoncement monastique un plus grand silence intérieur pour l'abriter ! Au seuil de son pèlerinage, le voilà déjà dépouillé. " Il sait comment se rendre léger, n'emmenant avec lui que le minimum [...]. Un long bâton à la main, le voilà engagé dans le sentier en pente . "
Les pérégrinations du héros guidé par la femme qu'il retrouve, le mènent alors vers une mutuelle connaissance, qui lui dévoile sa place dans un univers redevenu harmonieux. L'ultime obstacle pourrait résider dans l'inconnaissance de l'aimé lui-même... En fait, c'est justement dans la profondeur de son mystère que réside l'attrait qu'il exerce, l'approfondissement du contact entraînant encore celui du mystère. La vertu cardinale est la confiance : " Elle vous fera signe un jour, quand elle le saura [...]. Pour toute réponse, Dao-sheng hoche la tête, signifiant qu'il patientera tout le temps qu'il faudra . " En dernière instance, les personnages ne sont pas maîtres de leur destinée, mais en font miraculeusement une image ou un poème, parce qu'ils la transforment en un jeu signifiant de défis acceptés entre eux.
Si Dame Ying ignore le temps où elle pourra faire appel à celui qu'elle aime, c'est pourtant d'abord elle qui entend ces contraintes du temps. Ses motivations ne sont pas toujours explicitées dans le roman, laissant comprendre ou imaginer l'empire d'une secrète nécessité. À l'écoute du principe qui guide ses actions, elle échappe pour une part à la curiosité du lecteur comme à celle du héros, révélant ainsi la part de liberté qui fait le mystère de l'autre. Mais c'est – peut-être aussi – la voix de Celui qui l'habite et qui n'est pas nommé par elle. La femme pressent une promesse au cœur de son être. Réceptive, elle garde une attitude de veilleuse. Que nous dira-t-on si nous approfondissons encore sa ressemblance avec les figures féminines de la Bible, en ajoutant qu'elle vit et s'épanouit dans un jardin ? Certes, le jardin architecturé est un des arts chinois fondamentaux, mais ici pourquoi ne pas aussi penser au jardin de l'âme, figuré dans le Cantique des Cantiques, hortus conclusus. Ce sont des traditions que François Cheng connaît bien : dans la littérature courtoise ensuite, reparaît ce jardin poétique et eschatologique où l'âme apprend à renaître.
Dans la fécondité de l'héroïne s'affirme le lien visible entre l'amour et l'être. Non seulement la croissance spirituelle est l'effet de cet amour partagé, mais encore la guérison du corps et son épanouissement. " Nullement éclipsée par la magnificence des fleurs, elle irradie d'on ne sait quel éclat transparent et serein qui dénote une chair secrètement épanouie . " Privée d'enfant, elle enfante pourtant spirituellement Dao-sheng et l'enfant adopté, Gan-er. Elle donne forme à des âmes comme on donnerait chair à des corps, les ouvrant à l'harmonie cachée du monde comme des parents gardent ouverte l'âme de leurs enfants pour Celui qui veut s'y révéler. D'où sa présence rayonnante et pourtant si discrète. Elle dépend d'autre chose, et elle initie à cette altérité ceux qui sont séduits par son éclat gracieux. Lan-Ying porte une lumière qu'elle ne voile ni ne capte. Cette disponibilité qui permet le don, Dao-sheng la connaît déjà puisqu'il pratique la médecine, art par lequel il rend de nouveau possible une rencontre avec Dame Ying, et qu'il fait passer entre eux le souffle de la Voie, en une splendide scène de revivification. Alors qu'elle est donnée pour morte, le médecin accourt. Il ne perd pas l'espérance : conscient de son humilité, mais fort de sa confiance, il est disponible au " souffle vital " qui passera par ses mains . L'expérience de l'altérité à la faveur du mystère de l'autre, introduit donc au mystère de vie, " mystère du pur jaillissement, du pur échange " où l'on est parfaitement donné à l'autre .
La rencontre de Dao-sheng avec un père jésuite éclaire cette dimension transcendante de l'amour. À la faveur d'une authentique conversation, l'un rejoint l'autre dans sa propre culture, à travers des échanges de termes sans vague syncrétisme. Les points de rencontre mettent l'espérance humaine face à la réponse de Dieu : " En réalité, pour que l'amour soit la Voie [le tao] de la vraie vie, une promesse a été donnée dès le début. " Ne pourrait-on voir dans cette promesse le désir d'infini, le beau manque inscrit au cœur de l'homme ? Le missionnaire répond par la révélation de cette promesse : " Dès le début, quelqu'un, par-delà de ce que nous pouvons concevoir, a dit : "Je t'aime, tu ne mourras pas." L'étranger reprend son souffle ; ses yeux brillent d'une ardente lumière. Visiblement, il se sent, à son propre étonnement, inspiré . "
Dans l'esprit de ces rencontres qui laisse profondément libres les personnages, et le lecteur, François Cheng apporte une réponse à l'ambition résumée par Henri de Lubac s.j. : " Au reste, la seule méthode efficace pour discerner le vrai qui se cache, et pour ne pas étouffer le bien qui voudrait éclore, ne consiste-t-elle pas dans une volonté systématique d'étudier avec sympathie les pensées qui nous sont le plus lointaines et de s'attacher, dans cette étude aux cas privilégiés, si rares qu'ils puissent être ? C'est par ses sommets que l'humanité doit être comprise . " Quelques pages plus haut, il a évoqué Matthieu Ricci...
P. B.