Bruxelles, 26 novembre, 19h30 : "Mères porteuses-GPA, c'est arrivé près de chez vous"

Interdite en France, la GPA est une réalité de fait en Belgique. Quatre hôpitaux pratiquent la GPA, et depuis 1997, 150 bébés sont nés par ce précédé. Pour comprendre ce qu'est la GPA, ses conditions et ses conséquences, l'Institut européen de bioéthique propose une soirée de réflexion et d'échange, dont Liberté Politique est partenaire.

En effet, la Belgique n’a prévu aucun cadre légal pour la pratique de la gestation pour autrui (GPA), autrement dit, pour les mères porteuses. La GPA n’étant ni réglementée, ni interdite, elle est donc actuellement tolérée. Il y a maintenant environ 150 bébés-GPA issus des centres de procréation médicalement assistée de Belgique. 

Cette pratique soulève de nombreuses questions en termes juridiques, éthiques, psychologiques ou encore affectifs. Peut-on accepter que le corps de la femme soit instrumentalisé et commercialisé ? L’enfant a-t-il un prix ? Quelles sont les conséquences pour un enfant né de GPA ? Que devient sa filiation ? Pourra-t-il connaître ses origines ? Doit-on accepter le principe pour un couple du droit à l’enfant à tout prix ? Quelles peuvent être les dérives de cette pratique ? 

Avec les interventions de Carine Brochier, Institut européen de bioéthique ; Aude Mirkovic, docteur en droit, Les Juristes pour l'enfance ; Anne Schaub, psychothérapeute, Enfants et Famille ; Pr. Bobby Lopez, Cal State University, Northridge (USA).