USA : le fascisme est-il à gauche ?

Source [Valeurs actuelles] L’invasion révoltante du Capitole par des partisans du président à Washington ne saurait faire oublier l'hypocrisie coupable de la gauche progressiste américaine. 

« Grande manifestation à Washington, ce 6 janvier. Soyez-là, la journée sera folle. » En adressant sur Twitter ce message enflammé à ses partisans, Donald Trump n’imaginait pas l’incendie qui suivrait. La violente intrusion par des séditieux au sein du Capitole, où les parlementaires s’apprêtaient à certifier l’élection de Joe Biden, a fait depuis cinq morts et scandalisé la Terre entière. A droite, de nombreuses personnalités, attachées au respect de « la loi et l’ordre », ont aussitôt dénoncé unanimes et sans réserve une attaque « anti-américaine », du leader au Sénat Mitch McConnell à l’essayiste Ben Shapiro en passant par l’ancien président George W. Bush.

Les médias conservateurs Fox News et Wall Street Journal ont aussi déploré « un déshonneur » pour les Etats-Unis. Et une dizaine de cadres de l’administration ont même remis leur démission ! A gauche, en revanche, l’indignation générale a viré à la récupération politicienne, aux deux poids deux mesures éhonté et à la tartufferie militante. « Coup d’Etat », « putsch », « terrorisme »… Des élus démocrates et la presse progressiste ont rivalisé dans la surenchère hystérique et délirante. Une présentatrice de la chaîne MSNBC est allée jusqu’à comparer le Parti républicain à Al-Qaida et Trump à Ben Laden ! Comme si une bande de pieds nickelés extrémistes, flanquée de tarés complotistes et emmenée par un acteur raté et costumé qui vit encore à 33 ans chez sa mère, avait pu renverser le gouvernement, dans la capitale la plus sécurisée du monde.

Avant cette attaque révoltante, injustifiable et ô combien symbolique au coeur du temple sacré de la démocratie américaine, les mêmes à gauche avaient pourtant tu, relativisé voire encouragé les exactions - bien plus graves par leur ampleur, leur durée et leur violence - commises à travers le pays par des milliers d’émeutiers antifa et du mouvement haineux et racialiste Black Lives Matter, fondé par des agitateurs marxistes révolutionnaires. 

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