Source [Atlantico] : Les chefs d’entreprises et les syndicats attendaient la loi sur le pouvoir d’achat avant le départ en vacances. Ils poussent les politiques à trouver un compromis très vite pour éviter une rentrée sociale conflictuelle.
Pas question d’ajouter un risque de conflit social, au risque économique. La situation politique issue du résultat des élections législatives inquiète fortement les chefs d’entreprises dans la mesure où elle risque de bloquer des réformes qui permettraient d’amortir les hausses de prix qui amputent les pouvoirs d’achat. La pire des solutions serait de ne rien faire.
Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, les chefs d’entreprises savent bien que l’année 2022 serait difficile : Entre la hausse des prix de l’Energie, des maitres premières, et le ralentissement des échanges internationaux pour cause de sanctions sur la Russie et de menaces covid sur la Chine, toutes les prévisions d’évolution ont été révisées à la baisse. Bercy reconnait d’ailleurs que l’hypothèse de croissance retenue pour cette année sera inferieure a 2,5 % contre les 7% de rebond l’année dernière.
Cette croissance ralentie combinée à des hausses de prix historiquement élevées contribue à fabriquer une stagflation. La stagflation c’est combinaison toxique entre une stagnation d’un cote et une inflation de l’autre. Phénomène climatique assez rare mais explosif sur le terrain social.
Retrouver l'intégralité de l'article en cliquant ici
- Les milliardaires, cette solution mirage pour c...
- Ces entités proches des Frères musulmans que l’...
- Immigration : l’Europe prise à son propre piège ?
- Mondial de l'Auto : le spectre d’une catastroph...
- Marseille : tueur à gages, ça eut payé
- Dominique de Villepin : du « SMIC jeunes » au d...
- Trafics de drogue, viols, meurtres, OQTF non ex...
- Être conservateur en France, ce crime…
- L’urgence budgétaire met la classe politique au...
- Le grand tabou : et le vrai coût de l’insécurit...