Source [Revue Elements] : Jack Lang est immortel, même si son Institut à lui n’est pas logé quai de Conti, sous la Coupole. Jamais la France n’eut un pareil ministre, le grand Mamamouchi de la Culture. Cultissime et cucultissime.
Jack Lang est une fête à lui tout seul, rococo et frisotée comme une diva. Il vit dans le kitch, le strass et les paillettes, en mendiant jamais rassasié de gloire et de célébrité. Plus que tout, il adore être admiré, Jack le Magnifique, à l’instar de Laurent de Médicis à qui il a consacré un livre, en 2002, qui commence comme une biographie et s’achève comme une hagiographie de lui-même.
À près de 83 ans, il préside toujours l’Institut du monde arabe, où Macron, bon prince, l’a reconduit en 2020. Cela lui permet de courir les vernissages et les cocktails dans un tourbillon de mondanités, pareil à un personnage de Francis Scott Fitzgerald, avec quelque chose du Portrait de Dorian Gray, en homme qui a trouvé dans les séances de lifting le moyen d’échapper aux flétrissures du temps.
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