Editorial
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Israël-Iran, jusqu’où ?
Ce mardi, nous publions exceptionnellement un éditorial composé par Antoine de Lacoste, contributeur de Liberté politique et spécialiste de géopolitique.
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Rima Hassan, Greta Thunberg : l’indécence « humanitaire »
L’épisode de la flottille humanitaire orchestrée par la militante LFI Rima Hassan illustre l’indécence abjecte du camp mélenchoniste. Surfant sur le drame qui frappe les familles arabes de Palestine, la gauche française fait dans le tapinage électoral et tente de se donner une dimension internationale.
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Euthanasie : ils ont voté l’irréparable !
Le vote, très large, de nos députés en faveur de l’euthanasie atteste non seulement d’un suivisme sociétal, mais également d’un manque de clairvoyance. Comme toujours en matière de défense de la vie, il conviendra d’aller de défaite en défaite jusqu’à inverser la tendance.
Avec 305 voix pour et 199 contre, le texte en faveur de l’euthanasie a été voté sur les bancs de l’Assemblée nationale.
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Euthanasie : une loi majeure votée dans un hémicycle presque vide !
Alors que la proposition de loi sur l’aide à mourir s’apprête à être votée définitivement demain à l’Assemblée nationale, un constat s’impose : moins d’un quart des députés étaient présents lors des votes des articles les plus déterminants du texte. Une réalité saisissante que révèle notre infographie, fondée sur les données officielles de l’Assemblée nationale.
Une démocratie silencieuse sur un sujet de vie ou de mort
La moyenne de présence des députés pour les articles clés de cette loi n’atteint même pas 25 %. Pire encore, certains votes cruciaux, comme celui de l’article 9 sur les conditions d’administration de l’aide à mourir, n’ont mobilisé que 9,8 % de l’hémicycle. Autrement dit, une poignée d’élus ont pris des décisions qui pourraient bouleverser les fondements éthiques, médicaux et sociétaux de notre pays.
Voici quelques chiffres révélateurs :
- Article 2 : Définition de « l’aide à mourir » — 20,2 % de présence.
- Article 4 : Conditions d’accès au suicide assisté / euthanasie — 46,2 %, un « record » de mobilisation, mais toujours moins de la moitié.
- Article 6 : Discernement du patient, prescription létale — 22,7 %.
- Article 14 : Clause de conscience pour les soignants — 23,5 %.
Ces chiffres sont plus que des statistiques : ils posent une question de légitimité démocratique. Peut-on décemment faire basculer un cadre aussi fondamental que celui de la fin de vie avec une telle indifférence parlementaire ?
Une mobilisation citoyenne indispensable
L’infographie ci-dessus illustre visuellement cette désertion massive. Elle doit circuler largement. Elle doit indigner. Car ce manque de présence ne reflète ni l’importance du sujet, ni la complexité humaine et médicale qu’il engage.
Quelles que soient nos convictions religieuses ou philosophiques, nous devrions tous exiger que ce débat soit mené avec sérieux, responsabilité et représentation. Le rôle des députés n’est pas de fuir les débats éthiques, mais de les affronter, avec rigueur et courage.
À la veille du vote final : un appel à la conscience parlementaire
Il est encore temps. Demain, les députés auront une dernière occasion de se prononcer sur l’ensemble du texte. Il leur revient de prendre conscience que l’acte qu’ils s’apprêtent à poser engage bien plus que leur carrière politique : il engage la conscience collective d’une nation face à la mort.
Partagez cette infographie et rappelez à vos élus qu’on ne légifère pas sur la vie et la mort dans un hémicycle désert !
Olivier Frèrejacques
Président de Liberté politique -
Bruno Retailleau : entre sablier politique et choix décisifs
L’élection écrasante de Bruno Retailleau à la tête des Républicains, avec près de 75 % des suffrages lors du Congrès du parti, le propulse comme un potentiel candidat de la droite LR pour l’élection présidentielle de 2027. Si ce succès interne renforce sa légitimité, le ministre de l’Intérieur devra rapidement faire face à des choix cruciaux, concernant sa place au gouvernement et dans sa stratégie d’alliances.
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Edouard Philippe, futur président de la République
À mesure que la fin du mandat d’Emmanuel Macron s’impose, l’hypothèse d’Édouard Philippe comme successeur gagne en crédibilité. Son profil semble correspondre aux attentes actuelles du théâtre politique français, et il n’a, pour l’heure, pratiquement aucun concurrent sérieux face à lui.
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Habemus Papam !
Le conclave a rapidement désigné un nouveau pape pour l’Église catholique. Le nouveau souverain pontife, Robert Francis Prevost, est désormais l’évêque de Rome. Il a choisi le nom de Léon XIV.
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« Fascistes », « nazis », commémorations : l’overdose !
Cet éditorial a été écrit avant l’élection du souverain pontife ; en attendant, nous vous proposons de lire un premier article sur le sujet écrit par l’abbé Claude Barthe en cliquant sur ce lien.
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Présidentielle 2027 : le tout-à-l’ego des candidats
La perspective de la fin du règne d’Emmanuel Macron ouvre la voie à une multitude de candidatures pour 2027. Parmi les prétendants, les Français assistent à une véritable valse d’egos et à un déballage souvent peu reluisant.
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Racisme antiblanc : l'enquête interdite
En guise d’édito de début de semaine, nous vous proposons un entretien avec l’écrivain François Bousquet à l’occasion de la parution de son livre Le racisme antiblanc – L’enquête interdite.
Alors que le racisme antiblanc resurgit violemment et régulièrement, tant dans l’actualité que dans le quotidien des Français, en particulier des plus jeunes, cet ouvrage s’impose comme une référence incontournable sur le sujet.