La dégradation d’une résidence secondaire du fondateur des Insoumis a suscité l’émoi auprès de ses adeptes. Quelques inscriptions hostiles et pleines de fautes ont ainsi recouvert une partie d’une propriété de Jean-Luc Mélenchon. Son camp s’est évertué, pitoyablement, à jouer les victimes dans un exercice qui ne manque pas d’hypocrisie.
Une résidence secondaire du père fondateur de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a été visitée et détériorée en début de semaine. Un ou plusieurs individus ont ainsi écrit sur un mur « Vive Marine » et « Nique les Arabes » (ainsi écrit avec une faute), ainsi que « On t’a trouvé » (idem). Figurait également une croix gammée dessinée.
L’ancien candidat à la présidentielle a publié un billet sur son blog dans lequel il dit retrouver dans cette attaque « le vocabulaire de ces racistes qui attaquent nos prises de position contre le génocide à Gaza » et précise : « Je ne sais à qui l’attribuer à coup sûr dans la constellation des groupuscules fascisants ou suprématistes qui pourchassent tant d’entre nous depuis des mois. » L’enquête dira peut-être qui fut à l’origine de ces dégradations. L’identité des auteurs pourrait réserver des surprises. Jean-Luc Mélenchon ajoute par ailleurs dans son papier : « Depuis un an, nous avons tous le sentiment de n’être protégés ni par la justice ni par la police. » L’apparatchik aura donc enfin goûté au quotidien de millions de Français.
La meute insoumise, elle, s’est immédiatement fendue de messages de soutien en direction du chef bien-aimé. On ne pourra pas ici taire la supercherie de cette victimisation. Ainsi, les députés Raphaël Arnault et Thomas Portes ont affiché leur soutien à leur bailleur de fonds électoral… La même semaine, ils ont manifesté pour défendre un militant d’extrême gauche italien, « Gino », qui a participé à des lynchages de citoyens hongrois en 2023, dont un a été défiguré (photos choquantes).
Le parti mélenchoniste, qui comptait dans ses rangs un certain Pierre-Alain Cottineau, violeur d’un enfant handicapé de 4 ans, passe son temps à donner des leçons et à jouer la partition de la victime alors qu’il se trouve souvent du côté de l’agresseur, quand il ne l’est pas directement.
En revanche, les Insoumis, pourtant friands d’actualité internationale, ne s’étaient pas émus des tentatives d’assassinat de Donald Trump. Enfin, si leur petit chef a connu une vilaine mésaventure dans une résidence secondaire, il convient de rappeler aux adeptes de ce Che Guevara de Parlements que Marine Le Pen, elle, a connu un attentat à la bombe à l’âge de 8 ans, et cet attentat avait été revendiqué par une organisation dite « antifasciste ».
Le damné de la terre Mélenchon a le verbe haut, il est un des derniers hommes politiques cultivés en activité en France, mais il n’en demeure pas moins un clown trotskiste. Parlementaire pendant plus de 30 ans, ministre de Lionel Jospin pendant 2 ans et professionnel de la politique, il est un nanti, un privilégié et un véritable acteur. Il appartient à cette race d’hommes plutôt brillants qui s’évertuent à s’entourer d’idiots soumis plutôt que de brillants héritiers en puissance qui risqueraient de leur faire de l’ombre.
Olivier Frèrejacques
Président de Liberté politique
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