Le drame de Crépol (Drôme), caractérisé par l’assassinat d’un jeune Français de 16 ans lors d’une fête de village, a marqué un nouveau palier dans l’ensauvagement du pays. Pour certains, c’est une révélation, pour d’autres c’est la triste confirmation de ce qu’ils constataient ou prévoyaient depuis plusieurs années. Derrière ce drame, beaucoup se demandent s’il s’agit d’une rupture dans l’opinion ou une nouvelle étape dans la prise de conscience.
L’oubli comme seule perspective ?
À l’issu du meurtre du jeune Thomas, de nombreuses personnes ont estimé que ce drame marquait un changement dans la perception de l’insécurité et du phénomène migratoire. Une partie de la population jusqu’alors peu perméable à l’idée selon laquelle le vivre ensemble serait un leurre aurait ainsi ouvert les yeux. Beaucoup de témoignages glanés lors de discussions ou sur les réseaux sociaux témoignent en effet des répercussions d’un tel crime sur une partie de l’opinion. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a lui-même fait fuiter un échange alarmant en Conseil des ministres sur ce sujet.
Qu’en est-il ? L’opinion aurait-elle « vrillé » ? Le choc durera-t-il où sera-t-il balayé par une actualité fluctuante ? Difficile de mesurer de quelle manière le crime de Crépol a modifié la manière d’envisager la sécurité et l’immigration. Reste que la mémoire de l’actualité est courte et que comme pour Lola, l’affaire va passer et sera relayée au rang de fait divers.
Se préparer inlassablement
Ce nouveau crime a probablement conforté dans leurs convictions ceux qui avaient déjà pris conscience de la situation. D’autres ont commencé à se poser des questions : et si c’était mon fils ? Mon frère ? Mon neveu ? Mon ami ? Mon voisin ?
Ceux-ci sont marqués et changeront peut-être d’avis sur la marche des événements. La majorité des autres, abasourdie, devrait en rester là, classer l’affaire dans les faits divers ou relativiser la portée de cette nuit de novembre où l’un des nôtres est mort poignardé, coupable d’être un « sale blanc ».
Que doit-on donc retenir de cette « séquence » abjecte de notre époque ?
Il convient de s’en remettre à l’espoir de jours meilleurs et de tout mettre en œuvre pour qu’advienne un ordre nouveau dans lequel ces crimes ethniques n’ont plus cours. La haine du Français, la pauvreté, l’effondrement des institutions (famille, école, Église…) et la suffisance de la caste politique en place ne peut que mener au chaos. Il convient donc de s’investir dans tous les domaines pour peser : action sociale, culturelle, associative, vie paroissiale… être partout, se rassembler, se préparer et tenter tous à notre niveau de peser pour inverser la tendance. Il n’y a pas de fatalité.
Olivier Frèrejacques
Président de Liberté Politique
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