Patriotisme, sélection, excellence… ce qui fonctionne pour le foot, si on l’autorisait ailleurs ?

Source [Boulevard Voltaire] : La France a perdu, mais n’a pas démérité. L’équipe de foot nationale a fait rêver, l’espace de deux heures et quart, le pays entier : les familles, toutes générations confondues, étaient réunies sur le canapé. 

 Les personnalités politiques, tous partis confondus, sur Twitter. Allez les bleus, vive la France ! En ces temps de déclassement généralisé, renouer avec le sentiment d’être un GRAND pays. Elon Musk, présent dans les tribunes, note, dans un tweet liké 350.000 fois, que le but de la France - celui qui lui a permis d’égaliser -, a fait l’objet de « 24.000 tweets par seconde, ce qui n’était jamais arrivé pour une coupe du monde ».

Emmanuel Macron a voulu profiter d'une parcelle de gloire, n’hésitant pas, in fine, à se muer en cellule psychologique, numéro vert et Maman consolatrice tout à la fois, pour un Mbappé déçu qui l'a d'ailleurs snobé.

Le Président argentin Alberto Fernandez, lui, avait annoncé dès samedi qu’il ne se rendrait pas au Qatar « suggérant, selon L’Équipeun facteur superstition, par lequel il ne voudrait pas porter la poisse à la sélection » : « Comme des millions de compatriotes, avait-il écrit sur Twitter, je vais profiter de la coupe du monde à la maison ».  Chacun en tirera la conclusion qu'il voudra.

Mais quelles leçons à tirer de cette parenthèse de grâce, quelles recettes à retrouver pour le pays tout entier ?

- Tout d’abord, cultiver sans complexe le bonheur d’être français. Aimer son pays, le soutenir, être fier de lui, se sentir appartenir à un groupe, agiter en chœur le drapeau tricolore procure une joie ineffable qui fait oublier bien des soucis. Mais pour multiplier ces moments il faut cesser de cantonner le patriotisme au ballon rond, arrêter de traiter de facho quiconque arbore le drapeau français en d’autres occasions, et ne pas le laisser détrôner par le drapeau européen qui ne fait vibrer personne sinon peut-être Ursula von der Leyen.

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