A mesure que se durcit la campagne gouvernementale pour la vaccination universelle contre le covid, court le bruit que le vaccin serait un « marqueur social » : l’accepter, c’est montrer qu’on appartient bien à la société des gens raisonnables, acceptant le progrès scientifique, bons citoyens, respectant les autres pour éviter de les contaminer, faisant confiance à l’administration, comme à tout ce qui est officiel.
Ceux qui sont contre sont des gens irrationnels, voire demeurés : ils ne croient pas à la science, comme autrefois certains ne croyaient pas que la terre était ronde, ils sont spontanément rebelles à l’autorité, peu fréquentables ; ils ne font pas « comme tout le monde ». D’ailleurs, les catégories les plus réticentes ne viennent-elles pas de marges suspectes : beaucoup de « souverainistes » du genre Philippot, des « gilets jaunes », les gens des banlieues (on voit même des femmes voilées dans les manifestations), l’outre-mer (comme on vient de s’en apercevoir avec le tour de vis féroce de Macron contre les Antillais rétifs au vaccin), les cathos intégristes (pas les autres qui montrent au contraire une discipline exemplaire, comme ils avaient en majorité voté Macron).
Il se peut que cette rumeur selon laquelle seuls des gens hors du « cercle de raison » seraient hostiles au passe , ait été répandue à dessein pour presser le mouvement de vaccination. Ce chantage social sournois peut expliquer ce fait étonnant que, dans cette Gaule frondeuse, malgré les doutes de beaucoup d’experts, tant de gens se précipitent, à la demande de l’Etat, pour se faire vacciner.
La peur de la mort
Mais cette précipitation peut s’expliquer d’autres manières. D’abord la peur de la mort, spécialement chez les personnes âgées, très répandue en ces temps d‘incroyance, y compris curieusement chez de supposés croyants. Confusément, le vaccin n’est pas seulement tenu pour une garantie contre une maladie précise, le covid, mais comme un acte magique destiné à exorciser la mort en général.
Ensuite l’esprit grégaire, que tout nourri que nous soyons des idéaux individualistes de la Révolution française, n’a fait que se développer dans la société moderne. Quand tombe la foudre, les animaux du troupeau se serrent les uns contre les autres, même sous les arbres où le danger est le plus grand ! La stratégie qui a été adoptée pour riposter à l’épidémie : annonces dramatiques, confinement, interdiction de promenades en plein air, transports de malades en surnombre par hélicoptère – parfaitement inutiles si les propositions de concours du secteur privé avaient été acceptées, tout cela a créé un climat d’anxiété sans précédent, d’autant plus stressant que le président français avait annoncé que nous étions « en guerre ». Nous découvrons à cette occasion que plus on s’élève dans la hiérarchie sociale, plus on est discipliné et grégaire. C’est après tout normal : les plus gradés étaient les meilleurs élèves à l’école ; dans les grosses organisations publiques et privées qui se sont multipliées, on ne fait pas carrière sans discipline – voire, de plus en plus, sans conformisme.
La crise de l’ esprit critique
Il reste tout de même surprenant de voir l’absence d’esprit critique de la bourgeoisie française, devant des faits pour le moins troublants : l’interdiction de soigner faite aux médecins au moment où l’épidémie commence, sans précédent dans l’histoire de médecine alors que, d’après les courriels de Fauci, les autorités sanitaires mondiales savaient dès le départ que ces traitements, le plus souvent, guérissaient le covid. Interdiction récemment réitérée en Guadeloupe où tous les médicaments susceptibles de guérir le covid , y compris le zinc, ont été retirés de l ’île.
Aucune conscience non plus chez des gens qui se croient plus éclairés que les autres, que les « vaccins » officiels de Pfizer and Co utilisent une technique nouvelle, qui se trouve toujours à l’état expérimental et qui n’a été autorisée qu’à titre provisoire : a-t-on jamais traité de milliards de personnes sur des bases scientifiques aussi incertaines ?
Aucun esprit critique non plus face à la disproportion entre le déploiement d’un immense appareil d’Etat, qui n’a jamais autant mis en cause nos libertés, et les chiffres devenus résiduels, en France et presque partout ailleurs des cas et surtout des décès relevés : 44 le 15 août pour toute le France, dont 91 % au-dessus de 65 ans et 0 % au-dessous de 45 ans.
Un sujet que presque personne n’apprend à l’école : le calcul de probabilité : des gens très cultivés et sûrs d’eux ne savent pas toujours la différence entre une chance sur cent et une chance sur dix mille.
La fin de l’Etat hegelien
Il est clair que ceux qui suivent la consigne de vaccination générale croient encore à l’Etat hegelien, expression de l’intérêt général, s’appuyant sur une administration bien réglée au service exclusif de cet intérêt, comme on l’enseignait dans les manuels de droit public. L’intérêt général commande le vaccin ; comme dans toutes les épidémies, il faut faire des sacrifices, et ces braves gens (braves mais souvent féroces pour ceux qui ne partagent pas leur point de vue simpliste) s’exécutent. Ces bons Français disciplinés n’ont pas compris que nous sommes entrés dans un monde nouveau : pas le grand reset du vieux Schwab, mais un océan de corruption et de mensonge étendus à la terre entière, particulièrement dans le domaine de la santé.
La quasi-unanimité de la presse, la censure de l’Internet, les poursuites judiciaires acharnées que risquent les dissidents empêchent de voir ce monde nouveau. Et s’ils le voyaient, ces honnêtes fonctionnaires, comment en supporteraient-il le choc ?
Une administration qu’ils présument régulière et seulement animée du souci du bien public ayant décidé que, pour se débarrasser du virus, il fallait vacciner le monde entier, les récalcitrants ne sont dans cette logique que des mauvais citoyens qui mettent en danger la vie d’autrui. Si on n’a aucun doute que le vaccin est efficace et sans danger pourquoi pas ? Personne ne leur a donc dit que les quatre vaccins à ARN messagers ont déjà tué 1000 personnes depuis le début de l’année, plus que tous les autres vaccins depuis 1970 (source : CNRS [1]) ! Sans compter les suites à moyen terme encore inconnues.
Il est vrai que toute la bourgeoisie n’est pas devenue aveugle. Mais il faut aller dans ses très hautes sphères pour entendre, en France et à l’étranger, que les gens vraiment informés se font faire des certificats de complaisance. Chut ! que cela ne se sache pas.
Non, l’immense vague de protestation, non point contre le principe du vaccin comme le disent leurs détracteurs , mais contre ceux-là, qui ne sont pas de vrais vaccins, et surtout contre l’obligation imposée par des méthodes terroristes, chantage à l ‘emploi, à l’accès aux services publics et privés, aux spectacles, à la scolarisation, voire aux soins médicaux, n’est pas que le fait d’hilotes !
Très peu de Français savent la différence entre un vrai vaccin et une application à caractère génique. Je gage qu’on la sait bien mieux chez les supposés illettrés qui manifestent que chez les bourgeois, grands et petits, qui font sagement la queue devant les vaccinodromes.
La résistance n’est pas le fait de bêtes mais de gens lucides, de vrais citoyens, qui se tiennent au courant, attachés à leurs libertés et peut-être même à leur santé.
Roland HUREAUX.
[1] https://ognir:c/Le-directeur-du-CNRS-alerte-sur-la-surmortalite-des-vaccins.:c
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