Source [Aleteia] : L’arbitrage vidéo est ce nouvel avatar de l’invasion de la technologie qui envahit à son tour le monde du football. En voulant à tout prix éradiquer l’erreur humaine, constate l’écrivain Henri Quantin, c’est la tragédie du jeu sportif qui perd sa grandeur.
Mercredi 30 novembre, 18h00, le flash info d’une radio publique l’affirme : à l’issue de la partie, la France a arraché le match nul 1-1 contre la Tunisie. Mercredi 30 novembre, 18h02, le même journaliste l’affirme aussi nettement : la France vient d’être battue par la Tunisie, sur le score d’un à zéro. On pourrait en faire une fable sur les méfaits du culte de l’immédiateté, sur la nécessité de vérifier les informations ou même sur la fragilité et la relativité de toute victoire et de toute défaite. C’est pourtant la brève explication qui a suivi qui retient l’attention : « Le but a été annulé après consultation de l’avare. » L’avare ! A-t-on bien entendu ? Un milliardaire qatari a-t-il trouvé un moyen subtil de ne pas avoir à verser une prime au buteur ? A-t-on soudain mis la Coupe du Monde sous la figure des quatre cents ans de la naissance de Molière, pour tenter de faire oublier toutes les polémiques ? Est-ce Harpagon, peu patriote, qui a privé la France de l’égalisation ?
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