
Source [Marianne] : Alors même qu'il n'est pas question de partager l'arme nucléaire française, le président de la République, par ses approximations, s’est exposé aux critiques de ses adversaires.
« En matière de dissuasion, il faut choisir ses mots avec précaution ». Emmanuel Macron devrait suivre le conseil de son ministre des Armées, Sébastien Lecornu. En se disant prêt à « ouvrir la discussion », en réponse à la demande du futur chancelier allemand Friedrich Merz qui souhaite « poser la question de savoir si nous ne pourrions pas bénéficier du partage nucléaire », le chef de l’État a lancé le débat sur des bases branlantes. Alors même que la position française se résume assez simplement – la France est ouverte à la discussion sur l’extension de sa dissuasion à ses alliés européens, pas au partage de la décision et de la mise en œuvre du feu nucléaire –, Emmanuel Macron a offert à Marine Le Pen l’occasion de se présenter en chantre de la souveraineté, et à son ministre la tâche ingrate de remonter la pente.
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