Les médias français le disaient et le répétaient depuis la victoire historique de Donald Trump lors de l’élection présidentielle de novembre 2016 : les quatre ans de présidence de ce fou-furieux déboucheraient sur une catastrophe générale pour les États-Unis. Du Monde au Figaro en passant par Les Echos, ce discours fut martelé quasi quotidiennement pendant quatre ans.

Le problème de nos médias, de la droite dite modérée jusqu’à l’extrême-gauche, s’exprime en une seule phrase : l’idéologie doit primer sur la réalité. Donald Trump étant considéré comme le diable en personne, il fallait donc le démolir par tous les moyens, quitte à mentir effrontément. Les médias français, dans leur immense majorité, ont brillamment, et en assumant le mensonge, joué cette partition.

Petit problème : la réalité semble prendre le pas sur l’idéologie en ce qui concerne l’économie américaine. En effet, Donald Trump a laissé à Biden une situation économique que peuvent envier la plupart des nations occidentales. Alors que le taux de chômage en France dépasse actuellement les 10 %, le taux de chômage, aux États-Unis, n’est que de 6 %. Et il faut rappeler qu’avant la crise du covid, le taux de chômage américain affichait un remarquable 3,5 %, chiffre à faire pâlir d’envie la totalité des pays du globe. La croissance américaine se remet en route à vive allure, le moral des ménages s’améliore à la même vitesse, le commerce avec la Chine continue de se rééquilibrer, la quasi-totalité des secteurs économiques améliorent rapidement leur niveau d’activité et de rentabilité.

À l’évidence, Biden n’y est pour rien : la première puissance économique du monde ne peut se redresser de la sorte en quelques semaines, sauf à ce que Biden soit un dieu : les médias français le considèrent d’une certaine façon de la sorte, mais la froide analyse démontre clairement que Biden reste un président vieillissant, et que le remarquable redressement économique de son pays est à l’évidence le magnifique héritage laissé par Donald Trump. Cela sera caché, occulté, travesti par la plupart de nos médias, qui continueront ainsi leur travail de sape visant à permettre l’émergence d’une société mondialisée catastrophique que Donald Trump combattait avec ardeur. Rendez-vous dans quatre ans !

François Billot de Lochner