Un rappeur à peu près inconnu jusqu’ici, un certain Nick Conrad, vient de déclencher une vague de réactions indignées par la diffusion d’un « clip » appelant à pendre les Blancs.
Quand je dis « inconnu », je ne veux pas dire seulement inconnu de moi (ce qui, pour un rappeur, ne serait pas vraiment déterminant, étant donné le peu que je connais de cet « art »). Je veux dire plutôt que l’homme n’avait que 200 « followers » sur son compte Twitter.
Un auteur aussi confidentiel pourrait fort bien n’être donc qu’un épiphénomène.
Le nombre de dingues qui émettent toutes sortes d’opinions, y compris contrevenant à la loi, pour le cercle restreint de leurs amis, est à peu près illimité.
Mais le monde du rap est, malheureusement, coutumier de ce genre de dérapages. Non pas que ce style musical étrange implique par lui-même la violence, mais les auteurs sont souvent des enfants de l’immigration refusant délibérément de s’intégrer et insultant la France et les Français.
Cependant, l’affaire Conrad est plus intéressante par ce qu’elle révèle de l’hypocrisie et de l’inconséquence de la caste politico-médiatique, que par la haine d’un pauvre écrivaillon qui doit probablement l’essentiel de ce qu’il a et de ce qu’il est à la France qui l’a accueilli.
Dans une belle unanimité, en effet, toutes les belles consciences ont dénoncé Nick Conrad.
Mais combien, de la LICRA à Gérard Collomb en passant par Jean-Luc Mélenchon, de ces nouveaux pourfendeurs du racisme anti-blancs nous disaient-ils encore récemment que le racisme anti-blancs n’existait pas ?
Combien, par exemple, avaient condamné les odieux propos d’Houria Bouteldja contre les « Souchiens » (ou sous-chiens) que nous sommes ?
L’AGRIF de mon ami Bernard Antony, et dont j’ai l’honneur d’être délégué général, était bien seule alors.
Oui, c’est une réalité tragique: en France, le racisme le plus répandu est le racisme anti-Français et la religion la plus attaquée est la religion chrétienne. Cela ne semble pas beaucoup émouvoir les professionnels stipendiés de l’anti-racisme, mais c’est ainsi et je défie quiconque de prétendre le contraire.
Comment oublier que la LICRA Paris attaquait encore récemment l’équipe de Croatie « dramatiquement uniforme » ?
Mais la palme d’or de l’hypocrisie revient sans conteste à Samuel Laurent, responsable de la désopilante rubrique dite des « Décodeurs » au « Monde ».
Les « Décodeurs », ce sont ces journalistes vertueux qui luttent contre les fameuses « fake news », de la non moins fameuse « fachosphère ». Mais qui, au lieu d’utiliser l’arme classique de la vérité contre la désinformation, préfèrent se fier à la plus efficace propagande. (Votre serviteur, qui a eu droit au discutable honneur de cette rubrique, a gardé quelques captures d’écran des mensonges qu’elle colportait sur lui !)
Bref, Samuel Laurent a eu l’excellent goût de comparer le scandale créé par Nick Conrad à Georges Brassens qui, en son temps, choquait aussi le bourgeois.
C’est vrai qu’écraser la tête d’un Blanc à coups de talons, c’est parfaitement comparable à chanter des amoureux se « bécotant sur les bancs publics », n’est-ce pas ?
Ce qui est fascinant dans la caste bien-pensante, c’est son sens très sûr de la mesure et son bon goût exquis !
Benoît XVI a parlé un jour de « dictature du relativisme ». Il ne pensait sans doute pas au Monde ou aux professionnels du prétendu antiracisme. Mais cette dictature devient chaque jour plus lourde et l’envie de s’en débarrasser monte après chaque polémique médiatique.
Guillaume de Thieulloy
Vice-président de Liberté politique
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