Nombreux sont les Français qui s’interrogent aujourd’hui sur la montée d’Éric Zemmour dans les sondages relatifs à la campagne présidentielle de 2022. Les trois questions les plus couramment posées sont les suivantes : sera-t-il vraiment candidat, passera-t-il le premier tour si il est candidat, arrivera-t-il à être élu au second tour ?

Sur la première question, la réponse ne fait aucun doute : sauf accident de parcours qu’il est impossible d’imaginer aujourd’hui, Éric Zemmour sera bien candidat à l’élection présidentielle de 2022. Il se prépare depuis très longtemps à cette candidature, et ne peut envisager de changer d’avis à quelques mois de ce scrutin décisif.

Seconde question : arrivera-t-il à passer le premier tour ? Sa montée fulgurante dans les sondages, en moins d’une demie année, période au cours de laquelle il est passé de 3 % d’intentions de vote à 19 % actuellement, montre clairement que la voie du succès lui est grande ouverte. Zemmour arrive à galvaniser les foules, notamment par ce qu’il dit tout en ayant peur de rien. Il devrait continuer à grimper dans les sondages dès qu’il aura annoncé sa candidature et dès qu’il se lancera à corps perdu dans la campagne électorale. En clair, il est très probable qu’il sera au second tour de l’élection présidentielle.

Troisième question : pourra-t-il être élu au second tour du scrutin ? Deux paramètres sont à prendre en compte : les abstentionnistes et les centristes. Une partie des abstentionnistes, qui représentent environ un tiers des électeurs aux élections présidentielles, devrait être tenté de voter pour un candidat qui « renverse vraiment la table ». Quant aux centristes, dont font partie les Républicains, il est assez probable qu’une partie non négligeable de ceux-ci, se rendant compte que la classe politique dite de gouvernement a conduit le pays dans le chaos actuel, vote finalement pour un homme neuf qui entend prendre les problèmes de la France à bras-le-corps.

De tout cela, il résulte clairement qu’Éric Zemmour peut parfaitement devenir, en 2022, le prochain président de la République.

François Billot de Lochner