Marcher pour la vie, à Paris, au milieu du monde actif de la résistance à la déconstruction générale : voilà un programme enthousiasmant pour le 22 janvier prochain, puisqu’une telle marche va nous permettre de respirer le souffle puissant d’une action collective visant à mettre en valeur la beauté de la vie, et le bien qu’elle procure. Et donc nous mettre à distance, pendant quelques heures, de cette dangereuse vieillesse de tous âges qui entend promouvoir par tous les moyens sa « culture de mort ».

A la classe politique qui, presque unanimement, affirme contre toute évidence le contraire, les manifestants diront que l’avortement est un drame, et que l’avoir institué en droit fondamental est plus qu’une faute grave : c’est une pure monstruosité, qui introduit le droit fondamental de tuer le plus innocent des êtres humains, quand le Système tout entier se révolterait si l’on condamnait à mort et exécutait le pire criminel de droit commun multirécidiviste. Absurdité et incohérence absolue, dans un but bien précis : déconstruire l’humain en s’offrant la possibilité illimitée de le détruire dès sa conception.

Marcher pour la Vie, ce sera également exprimer que la famille ne se bricole pas, et que des comportements déviants ne peuvent être légalisés par l’institution de formes aberrantes de « mariages » qui n’ont qu’un seul objectif : anéantir la famille naturelle pour mieux isoler l’individu, ce qui permettra au Système de le formater à sa guise.

La problématique de la fin de vie sera également bien présente le 22 janvier : il est impossible de laisser les concepteurs et promoteurs du suicide assisté développer leur action de mort, ayant pour finalité d’ouvrir la boite de Pandore que plus rien ni personne ne pourra refermer lorsqu’elle sera ouverte.

Les enjeux de la Marche du 22 janvier sont donc considérables : Liberté politique s’associe de tout cœur à cette manifestation capitale.

 

François Billot de Lochner,

président de la Fondation de Service politique,

de Liberté politique et de France Audace.