Les affaires se suivent, dans un silence médiatique assourdissant. Récemment, un professeur de 28 ans exerçant dans le 11e arrondissement de Paris a été placé derrière les barreaux pour détention de fichiers pédopornographiques.

Un autre instituteur qui avait fait des avances sur Internet à ce qu’il croyait être une fillette a été relaxé de corruption de mineur et uniquement condamné pour possession d’images pédopornographiques. Dans le Nord, un instituteur était mis en examen pour agressions sexuelles sur mineures. Début janvier, dans le Maine-et-Loire, un professeur de collège était arrêté pour le viol d’une élève.

 Alors que les affaires se multiplient, on ne peut que s’interroger du silence de l’Education Nationale. Mais qu’attendre de cette institution qui faisait la promotion dans les établissements d’un site informatif sur la sexualité, la Ligne Azur, pourtant dénoncé par le Conseil d’Etat ? Le rapporteur évoquait alors certaines pratiques illégales comme l’usage de drogues ou la pédophilie, présentées par la Ligne Azur sans que leur illégalité ne soit soulignée.

Il devient urgent  que le ministre Najat Vallaud-Belkacem communique sur ces scandales et lève l’omerta sur les chiffres des abus sexuels au sein de l’Education nationale.

 

France Audace/Liberté politique

 

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