C’est ce qu’a annoncé le président François Hollande lors des vœux républicains pour la nouvelle année. Pourtant, au vu de l’arsenal juridique dont bénéficient les minorités visibles divisant la communauté nationale (loi Gayssot, loi Pleven, lois mémorielles), nous aurions pu penser que d’autres causes auraient pu être mises à l’honneur par l’exécutif. Comme par exemple l’insécurité.

Insécurité illustrée par les tristement traditionnelles voitures brûlées de la Saint-Sylvestre. Malgré un impressionnant dispositif policier déployé (90 000 membres des forces de l’ordre), pas moins de 940 voitures sont partis en fumée en France (chiffres officiels). Mais l’Intérieur se rassure, annonçant une baisse de 12% du nombre de véhicules brûlés.

Tout va bien donc.

A croire que la gronde des gendarmes qui enfle ne compte pas. En cause : la vétusté du matériel, et surtout le laxisme judiciaire et législatif ruinant leurs efforts déployés pour mener à bien leur mission dans des conditions de plus en plus difficiles.

La répression des lanceurs d'alerte

Pas plus que ne compte la parole des militaires qui ne se libère que dans des cas exceptionnels. Dans une lettre ouverte au président, le général (2S) Martinez alerte celui-ci : « Il arrive un moment où un peuple éduqué dans l’idée démocratique, cependant las d’être ignoré par ses élites, pourrait exiger d’être écouté. »

L’année 2015 risque donc d’être mouvementée, si au lieu de combattre les causes des problèmes, le gouvernement s’échine à réprimer ceux qui sonnent le tocsin (cf. la surveillance accrue du net).

 

Louis Grégoire
France Audace/Liberté politique

 

 

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