Dimanche 12 avril, Hillary Clinton s’est déclarée candidate à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle américaine de 2016. Toute la classe politique française y est allée de son compliment…

Le Parti démocrate représente la gauche américaine. De nombreux socialistes français ont donc exprimé leur soutien à Hillary Clinton : Manuel Valls, Christiane Taubira…

Plus surprenants sont les encouragements venant de l’UMP. Que Nathalie Kosciusko-Morizet soutienne Hillary Clinton, passe encore. On sait que la bobo parisienne court après la gauche. Mais que Nicolas Sarkozy lui souhaite « Good luck »sans exprimer de réserve de principe sur ses éventuelles différences, alors qu’il s’apprête à renommer son parti « les Républicains » ne contribue pas à clarifier ses intentions.

Aux Etats-Unis, le bipartisme est tranché, même si le curseur entre la droite et la gauche est plus à droite qu’en France, et qu’on y trouve des démocrates de droite et des républicains de gauche. En France, la droite dite de gouvernement (dans quelques semaines, « Les Républicains ») ne s’oppose guère à la gauche sur ce qu’ils appellent les uns et les autres « valeurs républicaines ».

Certes, les encouragements de Nicolas Sarkozy à l’ex-First Lady démocrate relève sans doute de l’exercice de style diplomatique, comme on souhaite bonne chance à son adversaire avant une course. Mais si l’ancien président de la République voulait faire survivre le slogan « UMPS » de Marine Le Pen avec ses Républicains très démocrates, il ne s’y prendrait pas autrement…

 

Fr. de L.

 

 

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