Source [Ouest-France] Le Parti national écossais (SNP) échoue à obtenir la majorité absolue d’un siège, mais il peut compter sur l’appui des Verts. Il promet déjà la tenue d’un référendum d’autodétermination. Pas si simple…
Ça sent le roussi pour Boris Johnson. Samedi, alors que montait une joyeuse cacophonie de cornemuses en Écosse, le Premier ministre britannique a joué les trouble-fêtes : il refuse un irresponsable second référendum d’autodétermination. Sans l’aval de Westminster, aucun vote ne peut, en théorie, se tenir dans la province écossaise.
Londres peut bien causer. À Edimbourg, la Première ministre indépendantiste Nicola Sturgeon exulte. Certes, son Parti national écossais (SNP) échoue d’un cheveu à décrocher une majorité absolue au Parlement, avec 64 sièges, quand il en fallait 65. Mais il peut compter sur l’appui des Verts, partisans de l’autodétermination.
Jamais le vote indépendantiste n’a été si fort, jubile Lorna Slater, co-dirigeante des Scottish Greens. Le mode de scrutin à la proportionnelle mixte est trompeur, tempère le politologue John Curtice : 51 % des électeurs ont bien soutenu les listes régionales des partis pro-indépendance. Mais ils sont aussi 51 % à avoir voté pour des candidats « anti » à la tête des circonscriptions… Un sac de nœuds.
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