Dès le début de leur précampagne, les Jeunes avec Macron ont prévenu qu'ils avaient un problème. L'affiche le claironnait sans ambiguïté : « On a très envie de vous ». L'urgence ne faisait aucun doute. L'envie était pressante. La phrase n'était pas une accroche politique mais un SOS. Quelque part dans ce beau pays, des jeunes clamaient un désir ardent non satisfait.
Vint ensuite la seconde problématique. Envie de nous pour quoi faire ? Le message ne précisait pas le genre d'activité à laquelle nous devrions nous livrer en leur compagnie. Dans la collection « Arlequin », lorsque, sur le siège arrière de sa Cadillac rose, Kevin dit à Pamela « J'ai très envie de vous », il ne s'agit pas d'aller voter pour Macron. Peut-être iront-ils ensuite... Leur profil psychologique les prédestine à cette tâche mais, dans un premier temps, ils se livreront à quelques ébats au cours desquels l'objet du désir comprendra que Kevin ne pouvait plus attendre.
La tranche d'âge n'étant pas précisée, tout électeur était donc convié à venir satisfaire les pulsions d'un groupe d'individus en manque de quelque chose. Et dans les plus brefs délais. TRÈS envie ! Allaient-ils tenir jusqu'à ce que nous arrivions ? La question taraudait les Français qui passaient devant l'affiche. Il serait peut-être trop tard. N'y tenant plus, les pauvres s'étaient peut-être déjà rendus dans un quartier chaud pour en finir avec cette envie qui les tenaillait.
Avant qu'un appel aux dons ne soit lancé pour financer l'opération, les jeunes macroniens en état de frustration revinrent sur le devant de la scène avec une nouvelle campagne de communication. La connotation sexuelle se faisait plus claire. Sur les applications de rencontre Tinder, Bumble et Grindr, trois images montraient trois couples enlacés. Dans une lumière mauve-violette, l'inévitable triptyque amoureux du mondialiste échevelé apparaissait. Un garçon avec une fille, une fille avec une fille et deux garçons de couleur en tous points semblables aux jeunes gens rencontrés par le Président sur l'île de Saint-Martin. Au bas de chaque icône, la mention « Je vote, et toi ? » Devant ces clichés, l'électeur en herbe ne manquerait pas de se convertir aux turpitudes de la communauté macronienne censée lutter contre l'abstention.
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