Les propos de la tête de liste aux élections régionales sur les réunions "non-mixtes" n’en finissent plus de secouer le Parti socialiste.
La semaine a été difficile pour les socialistes franciliens. Samedi 27 mars, leur chef de file aux élections régionales a tenu des propos maladroits sur BFM TV. En évoquant les réunions non-mixtes, celles réservées aux victimes de discrimination raciales par exemple, Audrey Pulvar avait recommandé aux participants non concernés par le sujet, non discriminés - "les blancs" - de se taire pour laisser la parole aux victimes.
Une semaine plus tard, ce n’est pas tant le propos en lui-même que ce qui s’est passé depuis, en coulisses, qui menace sa campagne. D'abord, un comité stratégique houleux dimanche, au lendemain de la diffusion de l’interview de Pulvar. Sont présents en visioconférence : tous les socialistes concernés par les régionales en Ile-de-France. Une réunion “brutale” selon plusieurs participants, qui évoquent une candidate sur la défensive, agressive.
“Elle a dit qu’elle était victime d’une campagne orchestrée par l’extrême droite, que tous ceux qui la critiquent, y compris en interne, sont en fait d’extrême droite”, raconte un socialiste. Un autre : “Elle a voulu nous mettre au pied du mur : soit vous êtes derrière moi, soit vous me lâchez”. Un troisième : “J’ai senti un côté diva, qui m’aime me suive, incapable de reconnaître sa maladresse.”
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