Source [Le Monde] Les stratèges n’hésitent pas à envisager une élimination dès le premier tour du chef de l’Etat, qui cristallise les mécontentements.
Les journalistes ont fini de poser leurs questions. Emmanuel Macron donne maintenant la parole à de jeunes habitants du quartier de Bourtzwiller, cité sensible de Mulhouse (Haut-Rhin), où il est venu présenter, mardi 18 février, le premier volet de son plan de lutte contre le « séparatisme islamiste ».
« Est-ce que vous êtes candidat pour les prochaines élections de 2022 ? », demande l’un d’eux. Le chef de l’Etat, estomaqué, réfléchit quelques secondes. « Je ne vais pas vous dire ce que je vais faire en 2022, il y a beaucoup de choses qui peuvent arriver d’ici là, réplique-t-il. Au bon moment il faudra arriver à ces choses-là, si j’y arrive. Pour le moment, il faut continuer à travailler. » Une réponse classique pour qui veut ne pas se projeter trop tôt vers une échéance. La présidentielle, après tout, a lieu dans plus de deux ans. Mais la prudence du ton témoigne aussi d’une intuition, qui traverse la Macronie depuis quelques semaines : encore faudra-t-il y « arriver ».
Emmanuel Macron – encore lui – a posé des mots sur ce sentiment diffus. Devant les députés de la majorité qu’il a reçus à l’Elysée, le 11 février, le chef de l’Etat a reconnu vivre « un moment difficile du quinquennat ». La réforme des retraites, impopulaire, s’enlise à l’Assemblée nationale et dans la rue. Sa cote de confiance chute depuis la rentrée 2019, notamment auprès du peuple de droite.
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