Source [Contrepoints] : La récente campagne du ministère de la Justice montre à quel point la législation et la justice française méprisent les propriétaires.
Selon que vous serez propriétaire ou locataire, les jugements vous donneront tort ou raison, pourrait-on dire en paraphrasant Jean de La Fontaine[1].
Un propriétaire victime d’un squatteur l’a bien compris et a su astucieusement retourner la situation à son profit en devenant lui-même squatteur de… son propre bien.
De nombreux médias ont relayé ce nouveau fait divers. Face à un locataire mauvais payeur, le propriétaire n’a pas hésité à utiliser les propres méthodes des squatteurs : profitant de l’absence de son locataire, il a occupé son propre bien durant 48 heures, puis a changé la serrure. Dès lors, en tant qu’occupant sans titre, le droit lui devient plus favorable qu’en tant que propriétaire-bailleur lésé.
Certes, la loi a récemment changé[2] après plusieurs affaires de squat qui mettaient en évidence l’inégalité de droits entre propriétaire et occupant sans titre. Les sanctions à l’encontre des squatteurs ont depuis triplé : trois ans de prison et 45 000 euros d’amendes. Mais il s’agit plus d’une illusion que d’un vrai changement.
Pour deux raisons.
- Rapport Draghi : le constat d’échec cuisant des...
- Que devient le Sahel depuis le retrait français ?
- Chute de l’immobilier : dégâts d’une bulle
- Andy Yen, fondateur de Proton, réagit à l’arres...
- Régulation de l’IA : l’échec de l’UE
- Pourquoi la CGT est un syndicat à vocation poli...
- Malgré les pertes subies par les Verts, l’UE co...
- Jean-Marc Jancovici au Sénat : omissions et app...
- Gabriel Attal : déjà dans l’impasse ?
- Les vrais chiffres de la balance commerciale 2023