Source [genethique.org] Suite à la « crise profonde » traversée par les sages-femmes, qui « s’est traduite par de fortes mobilisations sociales début 2021 », l’Inspection générale des affaires sociales a publié vendredi 10 septembre un rapport sur « l’évolution de la profession de sage-femme ».
Ce rapport fait suite à la mission confiée par le ministre des solidarités et de la santé et du secrétaire d’État chargé de l’enfance et des familles, afin d’« analyser la situation et formuler des recommandations sur trois aspects essentiels (et d’égale importance) du métier de sage-femme : leurs missions, leur statut (à l’hôpital), leur formation ».
L’IGAS estime que « le métier de sage-femme doit être mieux rémunéré et bénéficier d’un statut spécifique ». Leurs missions doivent être « recentr[ées] sur la grossesse physiologique et le suivi gynécologique ». En effet, « au fil des années », elles « ont fait l’objet d’extensions successives (en lien avec l’IVG, la vaccination…) conduisant à brouiller l’identité de ce métier », déplore l’IGAS.
En France on recense 23 000 sages-femmes en activité. Elles exercent pour la majeure partie d’entre elles dans des hôpitaux ou des cliniques. 97% sont des femmes. « Depuis le début de l’année, elles sont déjà descendues cinq fois dans la rue pour réclamer reconnaissance et effectifs. »
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