Art contemporain et islamogauchisme: la fatigue d’une grande mécène du Palais de Tokyo

Source [Causeur] : Sandra Hegedüs, collectionneuse d’art contemporain et mécène, démissionne avec fracas du Palais de Tokyo. En cause, la dérive woke du musée parisien, pourtant sous tutelle du Ministère de la Culture.

Coup de tonnerre dans le monde feutré et politiquement correct de l’art contemporain. Collectionneuse réputée, mécène, présidente du conseil d’administration de la célèbre villa Arson (école nationale supérieure d’art à Nice), membre du conseil d’administration du Palais de Tokyo, Sandra Hegedüs est une figure respectée du milieu artistique. La collectionneuse française d’origine brésilienne, qui a massivement soutenu financièrement le Palais de Tokyo depuis quinze ans, vient d’annoncer sa démission du Conseil d’administration du musée parisien. Dans une lettre ouverte publiée sur Instagram, et partagé des centaines de milliers de fois sur les réseaux sociaux, Sandra Hegedüs exprime son dépit face à la dérive woke du Palais de Tokyo. Une dérive comparable à d’autres institutions culturelles financées en grande partie par l’argent du contribuable, dirigées par des idéologues qui se soucient moins de l’art et de la beauté que des luttes intersectionnelles chères aux étudiants de Sciences Po. Avec un courage rare, Sandra Hegedüs a donc claqué la porte, coupé le robinet, et expliqué dans sa lettre de démission les raisons de sa colère : « Les choses ont changé avec la nouvelle direction, et je ne veux pas être associée à la nouvelle orientation très politique du Palais. La programmation est désormais dictée par la défense de « causes » très orientées : wokisme, anti-capitalisme, pro-Palestine, etc… Il s’agit moins de proposer une diversité de démarches artistiques novatrices et créativement ambitieuses que de coller à une idéologie », écrit-elle notamment. 

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